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ABS Magazine n°40 est paru …

by Fred ·

Au sommaire :

• Un édito sous forme de « joyeux anniversaire » à Bob Koester et à Delmark records, 2013 fêtant les 60 ans de ce formidable label de Chicago au service du Jazz et du Blues.
Par Jean-Pierre Urbain

couvabs

• Dossier : Aux racines des musiques afro-américaines, les plus anciens témoignages (XVIIIè siècle)
Par Daniel Droixhe alias Elmore D

• Entretien : Peaches Staten, Quand le Chicago blues a « la pêche »
Chez Peaches Staten, l’esprit festif et la bonne humeur n’ont d’égal que le talent. Mais malgré un passé déjà long dans la musique et le blues de Chicago, de nombreuses apparitions sur les scènes de festivals et dans les clubs, elle n’a malheureusement pas la carrière à laquelle elle pourrait aspirer, notamment au plan discographique. En effet, mis à part deux albums enregistrés « live », l’un en Italie et l’autre au Buddy Guy’s Legends à Chicago (seul désormais disponible), Peaches a encore l’impression de devoir « faire ses preuves » pour intéresser un label ayant pignon sur rue et qui pourrait enfin la faire mieux connaître sinon au public américain, du moins aux audiences européennes friandes de Chicago blues. Sa venue en France avec le tournée du Chicago Blues Festival l’hiver 2012 nous a permis de nous entretenir avec elle sur sa vie, sa carrière, sa vision du monde du blues actuel, et ses projets pour le futur.
Par Jean-Pierre Urbain

• Hommage : U.P. Wilson, “The Texas Tornado”
En 2014, cela fera dix ans déjà que U.P. Wilson nous aura quittés. Outre le guitariste flamboyant, le showman incomparable, le chanteur inspiré, c’est aussi l’homme au regard malicieux, toujours souriant, plein d’humour, et l’amoureux de la France dont nous nous rappelons. La parution chez JSP Records du dvd « Live At The 100 Club London 1998 » (JSP5802) est l’occasion de rendre hommage à cet artiste apprécié de tous.
Par Jean-Pierre Duarte

• Interview : Tina Brown & The Gospel Messengers, « Un groupe de solistes »…
Voilà un des groupes gospel les plus en vue de Chicago, un all stars dont chaque membre a un palmarès éloquent dans le monde du Black gospel. Ils sont en tournée en Europe du 26 novembre au 29 décembre 2013 sous l’égide de Willy Leiser dont l’agence IBA à Montreux en Suisse est une des seules à encore amener sous nos latitudes des groupes de gospel authentiques et non des ensembles africains dont le professionnalisme n’est pas mis en doute mais dont le rapport avec le monde du gospel n’est pas évident, ou encore des formations ponctuelles et donc artificielles pour des tournées devenues une étrange habitude chez nous en décembre… (fêtes de Noël obligent), comme si la musique gospel n’était pas un style musical pour tous les jours et toutes les saisons en Amérique noire ?…
Par Robert Sacré

• Entretien : Toronzo Cannon
Cela fait un certain nombre d’années déjà que Chicago a vu apparaître une génération de musiciens, désormais dans la quarantaine, qui sont sortis de l’ombre des clubs ou du rôle de sidemen dans lequel ils se cantonnaient, plus par obligation que par choix. Des musiciens comme Mike Wheeler ou Toronzo Cannon en sont deux excellents exemples. Tous deux font désormais partie de l’écurie Delmark. Toronzo Cannon vient de publier son deuxième album sous l’étiquette Delmark, « John The Conquer Root » (Delmark DE831). Ce disque fait suite à l’album « Leaving Mood » (Delmark DE817) sorti en 2011 qui a fort méritoirement reçu une série de critiques très positives de la part des principales publications traitant de blues au travers du monde, critiques saluant son blues moderne où la guitare tient une place importante, allant bien au-delà du blues traditionnel de Chicago, ainsi que sa plume. Toronzo Cannon compose et signe en effet ses propres titres avec beaucoup de talent.
Par Jean-Pierre Urbain

• Jazz Me Blue : Dirty Dozen Brass Band, « Dirty is better, ou la saleté réjouissante »…
Un souvenir adolescent en forme de tornade aussi inattendue que joyeuse, aussi spontanée qu’inopinée. Une fanfare en Méditerranée qui transforme les arènes de Cimiez en un Congo Square à la sauce niçoise bigarrée et flamboyante. La physionomie du festival de jazz de Nice 1984 modifiée d’un coup par le Dirty Dozen Brass Band. La trajectoire swing qui s’infléchit pour laisser place à une musique inédite et sauvage. Une spontanéité brutale et bonhomme qui part de la rue pour monter sur la dance stage en sifflotant le Mardi Gras in New Orleans de Professor Longhair. Un sax baryton, Roger Lewis, qui s’évade du déambulatoire le temps d’un show de Fats Domino pour rejoindre son alter ego Reggie Houston sur Jambalaya. De la musique naturelle pour un son nouveau. La petite idée de la fanfare néo-orléanaise du vieil Eureka ou du non moins vénérable Olympia Brass Band semble bousculée et continuée dans le même tempo, sur le même déhanché de seconde ligne. L’ébranlement du moment s’effectue sans rupture ni révolution. Une émotion heureuse, rassérénée, qui trouve là matière à combler un vide. Celui d’une histoire musicale souvent racontée de façon engoncée avec force tiroirs et classements artificiels. Rhythm and blues, jazz, rap, gospel et funk se mêlent là dans le même mouvement, sur le même fond de temps…
Par Stéphane Colin

• Autour d’un disque : John & Sylvia Embry
En 1980, ceux qui avaient eu la chance de découvrir à sa sortie le lp (R 5102) de John & Sylvia Embry produit par Razor Records, un petit label situé 2648 Magnolia à Chicago, Il, avaient peut-être, tout comme moi, été obsédés par ce disque. Les dix faces de cet album enregistrées aux Studios Odyssey et au Bold One Lounge, à Chicago, n’ont aujourd’hui pas pris une ride. Mais voilà, le lp est devenu rare, et Delmark Records a l’excellente idée de le rééditer en cd, ce qui propulse cette musique encore un cran au-dessus, ajoutant aux faces initiales 7 titres supplémentaires dont le 45 tours de John Embry sur le même label Razor Records (R5101) paru en 1979.
Par Marin Poumérol

Et de nombreuses chroniques de livres, CD, LP, DVD…

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