09.13
13

ABS n°39 est paru : « Spécial Nouvelle-Orléans »

by Fred ·

Malgré les ouragans, malgré les marées noires, quelle que soit la catastrophe qui frappe la Louisiane, la musique ici semble immortelle. Bien que Katrina ait en 2005 déporté des milliers de personnes vers d’autres états, la musique survit et demeure le vecteur de cette énergie reconstructrice, de cette « foi » qu’ont les habitants en leur ville car, malgré la diversité de ses origines et de ses idiomes, elle est l’élément majeur de l’ADN de La Nouvelle-Orléans…

CouvN°39Au sommaire :

• Dossier : « Mardi Gras Indians Music, The NOLA paradoxe »

La musique et les parades des indiens de Mardi Gras sont une institution à New Orleans. Outre la tradition, les enregistrements représentent une discographie sinon dense, du moins extrêmement précieuse par son apport au funk de la Crescent City, et pas seulement… Si par le passé des ouvrages et articles furent consacrés au Mardi Gras Indians, un article complet spécifiquement dédié à leur musique à travers les enregistrements n’avait pas réellement été écrit. C’est chose faite. Par Stéphane Colin

• Entretien : Rosie Ledet, “The Zydeco Sweetheart”

Plus que le monde du blues peut-être, celui des musiciens de zydeco est particulièrement « un monde d’hommes ». Rosie Ledet, née Mary Roszela Bellard à Church Point en Louisiane le 25 octobre 1971, est une des rares (on pense aussi à Donna Angelle) à avoir pu percer au fil du temps. En témoignent les nombreuses récompenses que Rosie Ledet a accumulées au cours des années  et qui ont inévitablement contribué à sa visibilité et à sa réputation croissantes en Louisisane et au Texas, pays berceau du zydeco, mais aussi au-delà des frontières. En novembre 2012, Rosie Ledet, venait défendre son nouveau disque JSP dans le cadre du festival de Lucerne en Suisse. Occasion rêvée pour faire le point sur sa carrière, son histoire et sa vie – pas toujours facile -, sa musique. Par Jean-Pierre Urbain

• Zoom : French Quarter Festival

La Nouvelle-Orléans compte beaucoup de festivals tout au long de l’année, le plus connu étant bien sûr le NO Jazz & Heritage festival qui a lieu la dernière semaine d’avril et la première semaine de mai. Moins connu est le French Quarter festival qui devient pourtant de plus en plus dense en terme de fréquentation et qui n’a rien à envier à son « grand frère » en terme de qualité de programmation. Le French Quarter Festival fêtait du 11 au 14 avril 2013 son 30ème anniversaire, une excellente occasion pour ABS Magazine de vous faire découvrir ce qui est devenu au fil du temps le plus important festival de musique gratuit de Louisiane (et l’un des plus importants aux états-Unis) avec une programmation blues, soul, rhythm’n’blues, funk, cajun, zydeco, et jazz de qualité inestimable. Par Marcel Bénédit

• Interview : Glen David Andrews, “Le Prince de Tremé”

Un Phénomène ! Le choc et la révélation de l’édition 2013 du French Quarter Festival de New Orleans s’appelle Glen David Andrews. Cousin du désormais célèbre Trombone Shorty, tromboniste lui-même et showman incroyable, ce musicien est issu de l’emblématique quartier Tremé. Ayant fait ses classes au sein du Rebirth Brass Band, jazz et soul imprègnent cet artiste, mais aussi le gospel et le r’n’b. Son show « inclassable » est fait de tout cela et lorgne même vers le rock ! C’est LE jeune talent made in NOLA à découvrir absolument. Par Vincent Joos

• Hommage : Bobby Charles

La disparition de Bobby Charles (alias Robert Charles Guidry) le 14 janvier 2010 est peut-être passée relativement inaperçue chez les amateurs de musique afro-américaine ; c’était pourtant un artiste important et au parcours intéressant, sans être un bluesman, mais plutôt l’un des maîtres de ce style particulier qu’on appelle le « swamp pop », musique populaire des marécages louisianais mâtinée de rhythm’n’blues avec un soupçon d’accent cajun. La parution d’un album des chansons de Bobby Charles par Shannon McNally épaulée par Dr John est l’occasion de rendre hommage à cet auteur-compositeur au génie singulier. Par Marin Poumérol

• Autour d’un disque : The Campbell Brothers

Au printemps dernier, la célèbre fratrie faisait escale à Paris dans le club le Duc des Lombards pour une série de concerts avant de mettre le cap sur la ville de Grenoble puis la Suisse. Ces musiciens atypiques, révélés au grand public il y a plus d’une décennie, multiplient les engagements des deux côtés de l’Atlantique. Des églises pentecôtistes aux salles de concerts du Vieux Continent, leurs compositions sont toujours aussi envoûtantes alliées à une implication sans faille. Sur scène, ils communient avec leur audience, donnant le meilleur d’eux-mêmes pour prêcher la bonne parole sur des rythmes effrénés. Si leurs prédécesseurs ne jouaient que pour les membres de la communauté, la fratrie a choisie une autre voie sacrée. Après plusieurs albums sur Arhoolie et récemment un cd au sein des Slide Brothers, un nouveau compact (certainement l’un de leurs meilleurs) paraît chez Dixiefrog en France (DFGCD 8754) et APO aux US. Coup de projecteur sur ces excellents musiciens qui ont accepté de rencontrer votre magazine. Par Jean-Luc Vabres

…  Et bien sûr le bloc-notes, de nombreuses annonces de sorties discographiques et affiches de festivals en France et à l’étranger, les chroniques de livres (qui nous invitent à la table de La Nouvelle-Orléans) et de nombreux disques sélectionnés parmi les nouveautés et les rééditions.

www.absmag.fr/

 

Leave a Reply