Grand événement pour les amateurs de blues de France mais aussi du monde entier, le Cahors Blues Festival rassemble chaque année en juillet un public composé de connaisseurs mais aussi de gens de passage qui peuvent profiter de la scène du Village, gratuite en journée, qui propose des concerts de qualité avec des artistes internationaux réputés. Le soir venu, ce sont deux spectacles payants, réunissant eux aussi des artistes internationaux de grande qualité, qui attendent sur la grande scène un public venu nombreux pour prendre part à cette grande fête musicale que leur offre le festival.
En 2018, le Cahors Blues Festival aura lieu du 14 au 18 Juillet !
Pour les fêtes de fin d’année, des pass promotionnels sont en vente au prix de 90 Euros pour les 4 soirées … Ils sont disponibles sur le site du festival mais aussi sur Digitick et dans les réseaux Fnac, Leclerc, Carrefour, France Billet …
• Dans ce numéro, nous allons à la rencontre d’un groupe soul/funk pétri de talent, The Excitements, et de sa chanteuse charismatique, la belle Koko Jean Davis ; la rencontre avec Enric Bosser, le boss du label Penniman Records qui les enregistre, est aussi au programme. (interviews réalisées par Robert Sacré)
• Un « Adieu » à Fats Domino s’imposait tellement ce musicien a accompagné et illuminé la vie de beaucoup d’entre nous ; Stéphane Colin lui rend hommage et Robert Sacré nous parle du très beau coffret que la maison Frémeaux lui consacre.
• Le blues live après la clôture de la saison estivale en France, ça existe ! Entre autres, le Bay-Car Blues Festival, à Grande-Synthe, n’a jamais cessé depuis seize ans de programmer la crème des musiciens de blues : “the real thing”, en quelque sorte ; Philippe Prétet nous raconte.
• Enfin, l’histoire du Hip Hop en BD : une lubie ? Non, une réalité concoctée par Ed Piskor et publiée par Papa Guédé Éditions ; Christian Béthune – spécialiste du genre – nous en parle.
Bientot Noël, et c’est Santa Claus est en avance pour les musiciens de Muddy Gurdy, avec la sortie internationale chez Vizztone Label Group dores et déjà prévue le 2 février prochain de son projet enregistré dans le Mississippi avec Cedric Burnside, Shardé Thomas, Cameron Kimbrough et Pat Thomas. Une tournée suivra, comme nous l’avons dit dans notre précédent numéro. Nous remercions Richard Rosenblatt pour ce choix judicieux.
• Dans ce numéro enfin, de très nombreuses chroniques de CD, DVD et livres !
Après la disparition du grand Chuck Berry, c’est aujourd’hui à Antoine Dominique Domino Jr, dit Fats Domino, à qui je voudrais rendre hommage, chanteur/pianiste/compositeur et chef d’orchestre arborant toujours un large sourire, presque angélique. Il nous a quittés le 24 octobre 2017 à l’âge de 89 ans. Ce grand artiste d’origine créole, né à La Nouvelle-Orléans, figure du Jump Blues, pianiste de Boogie-Woogie, pionnier de la Soul Music, fut un personnage clé de la transition entre le Rythme & Blues et le Rock’n Roll. Il a connu un énorme succès dans les années 50/60, et a influencé de nombreux artistes comme Paul McCartney ou Elvis Presley. Tout le monde connaît sa reprise de Blueberry Hill, qui a fait le tour de la planète mais, au delà de ce titre, il a composé et interprété un grand nombre de chansons. Ce qui le distinguait des autres musiciens, c’est son rythme original et unique, qu’il appelait le Big Beat. Aujourd’hui, la Colline aux myrtilles doit être bien triste. Dans un prochain numéro, nous lui consacrerons une saga.
Pour terminer cette année, vous retrouverez dans ces pages la 2ème partie de la saga Chuck Berry, les interviews d’Eric Sardinas, Watermelon Slim, Nico Wayne Toussaint, Sugaray Rayford (notre couverture)… Nous vous avons également sélectionné nos albums Coups de Coeur pour l’année 2017, et c’est le choix de la rédaction.
Je vous souhaite à toutes et à tous, au nom de toute l’équipe de Blues Magazine, une très belle année 2018.
• Otis Redding : Ode au Grand O
Le 10 décembre 1967 la soul music perdait un de ses grands champions. Nous saluons ici la mémoire du Big O à travers un panorama de son œuvre enregistrée et une série de photos inédites. > Guide d’écoute : En une carrière d’à peine plus de cinq ans, Otis Redding a eu le temps d’être généreusement enregistré : six albums studio et un disque live, auxquels s’ajoutent cinq compilations posthumes d’enregistrements studio restés inédits et plusieurs albums en public. Visite guidée… Par Frédéric Adrian
> Une nuit à Montgomery : Il y a cinquante ans Otis Redding foulait les planches en plein cœur de l’Alabama. Plongée en images. Par Jim Peppler et Frédéric Adrian
• Son Little : Démons et merveilles : En 2014, Aaron Livingston se souvient d’un surnom d’enfance et s’élance avec “Things I Forgot”, un EP révélateur. Un tissu de chansons diablement prenant, réalisé par un musicien manie-tout qui a su extraire des arcanes du blues, de la soul, du rock, du hip- hop une identité aussi personnelle qu’intrigante. Elle a désormais pris son envol : son nouvel album est un bijou et entre-temps sa magie a fait des siennes aux côtés de Mavis Staples. Rencontre avec un homme posé qui sait infléchir le cours du temps. Par Nicolas Teurnier
• Malted Milk : 20 ans d’âge : Groupe phare de la scène française, Malted Milk est, avec Awek, Nico Duportal ou Nico Wayne Toussaint, un des piliers de la deuxième génération des bluesmen du pays. Le groupe vient de fêter ses vingt ans au Stéréolux à Nantes avec un plateau à la hauteur de l’événement. C’est l’occasion de revenir sur son histoire. Par Christophe Mourot
• La Flamme Kimbrough : Voilà vingt ans qu’il nous a quittés. De Charlie Feathers aux Black Keys en passant par Iggy Pop, nombreux sont les rockers à revendiquer l’influence de Junior Kimbrough ou, comme les Rolling Stones ou U2, à avoir visité le juke- joint qu’il tenait sur Chulahoma, dans les faubourgs de Holly Springs (Nord-Mississippi). Créateur d’un style de blues unique et sensuel, invitant à la transe et révélé en 1992 par le documentaire Deep Blues de Robert Mugge et Robert Palmer, Kimbrough a depuis été maintes fois copié. Mais jamais son “cotton patch blues”, comme il désignait lui-même sa musique, ne sonne aujourd’hui si intense et si prenant que lorsqu’il est interprété par ses propres enfants et petits-enfants. Rencontres avec Robert et Cameron Kimbrough. Par Éric D.
• PJ Morton : Le Cœur d’abord : Il aurait pu suivre les pas de son père pasteur, il a préféré être soulman. Il aurait pu se contenter de sa place au sein du mastodonte pop Maroon 5, il redouble d’envie de créer et de défendre sur scène ses albums personnels dont le tout récent “Gumbo”. Il aurait pu rester dans le giron de l’industrie hollywoodienne, il vient de réemménager à La Nouvelle-Orléans, bien décidé à apporter sa pierre à l’édifice de sa ville natale. Paul Morton Jr. fait des choix et sait où il va. Rencontre avec un talent qui s’investit. Par Nicolas Teurnier
• Fenton Robinson : Une Classe à part : Décédé il y a tout juste vingt ans, Fenton Robinson semble aujourd’hui largement oublié. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir su emmener le blues vers des sommets d’intensité subtile. Hommage à un chanteur-guitariste sans égal. Par Frédéric Adrian
• Maxayn Lewis : L’Éclate en groupe : Après avoir débuté aux côtés d’Ike & Tina Turner, Maxayn Lewis fonda au début des années 70 un explosif combo soul-funk dont les travaux viennent enfin d’être réédités en CD. Faute de succès commercial, elle poursuivit ensuite sa carrière comme choriste ou pianiste derrière de grandes vedettes internationales (B.B. King, Bonnie Raitt, Tower of Power, Earth, Wind & Fire…). Toujours active aujourd’hui (enseignante et coach vocal pour diverses célébrités), encore en pleine possession de ses considérables moyens, cette femme au caractère bien trempé revisite pour nous ses souvenirs de jeunesse et les secrets de fabrication de la fameuse trilogie Maxayn… Par Ulrick Parfum
• Jacob Banks : Les Échos du miroir : Apprendre sur Youtube, découvrir la soul via le septième art, en proposer une version pertinemment actuelle et personnelle. Frapper un grand coup cette année avec un troisième EP intense dans le fond comme dans la forme. Avec sa plume sensible, son chant tord- boyaux et sa conception visuelle de la musique, Jacob Banks, 26 ans, incarne l’irradiant potentiel créatif d’une génération qui a tout à portée de pouce. Par Nicolas Teurnier
• Sanseverino : Memphis maison : Quand le trublion de Montreuil relève le défi de l’album “blues”, pas question de servir du réchauffé fadasse ni de s’embourber dans une superproduction américaine. On appelle les potes experts, on fait monter la sauce à domicile et on trousse des compos juteuses à souhait. Et le blues transporte. Par Jules do Mar
• Carla Thomas : En Bonne compagnie : De Stax, elle a tout connu, des débuts à la fin. Grâce notamment à Gee whiz puis B-A-B-Y, elle décrochait au début des années 1960 le titre de reine de la soul, avant d’être détrônée par Aretha Franklin et de s’éclipser de l’avant-scène à l’heure de la banqueroute de sa maison de disques. Fidèle à la ville qui l’a vue naître le 21 décembre 1942, Carla Thomas vit toujours à Memphis où, entre deux séances de cinéma (l’une de ses passions), elle ne manque pas de s’offrir quelques visites surprises aux très demandés Royal studios. À bientôt 75 ans, c’est une dame pimpante, drôle et attentive que l’on a rencontrée cet été en Italie. L’année du centenaire de son père Rufus. En compagnie de sa bienveillante petite sœur Vaneese, chanteuse elle aussi. Par Julien Crué
• Walter Trout : Blues is the healer : À l’occasion de son nouvel album, “We’re All In This Together” (Provogue), l’ancien guitariste de Canned Heat et de John Mayall revient pour nous sur quelques moments forts de sa carrière. Par Éric D.
• Nico Wayne Toussaint : Au plus près de l’inspiration : Nico Wayne Toussaint a toujours reconnu l’influence de James Cotton et inclus un instrumental à sa façon dans ses concerts. Il lui dédie aujourd’hui un album et la formule de ses spectacles. Par Christophe Mourot
• The Beanshakers : Secoueurs de Breizh : Prix Soul Bag du Tremplin Blues des Rendez-Vous de l’Erdre 2017, The Beanshakers, quintet de Douarnenez, confirme que la filière blues bretonne est remplie de talent. Présentations. Par Christophe Mourot
Et aussi : hommages à Fats Domino et Charles Bradley. Et plus de 180 chroniques de CD, livres et DVD.
A un mois du départ pour Memphis en janvier prochain pour y représenter France Blues à l’International Blues Challenge avec le projet Wild Time with Mathis Haug feat. Stef Notari, Mathis Haug est actuellement dans cette ville berceau du blues où il collabore à l’enregistrement du prochain album de la chanteuse Soul Toni Green.
C’est l’occasion pour lui de se familiariser avec les nombreux studios de la ville, de faire le tour des télés régionales et de rencontrer des musiciens du cru avec qui il compte bien, après sa participation à l’IBC, enregistrer quelques titres dans un studio légendaire. Une démarche que France Blues ne peut que soutenir et encourager puisqu’elle participe à l’effort de développement que nous prônons au niveau international !
Nous vous informerons bien entendu du parcours de nos deux groupes nationaux, Wild Time with Mathis Haug feat. Stef Notari et Aurélien Morro & The Checkers, tout au long de cette grande aventure qu’est l’IBC, avec bien entendu le concours par lui-même mais aussi avec les rencontres et les petits à-côtés qui ne manquent jamais en cette période d’affluence sur Beale Street !
Pour mémoire, Mathis Haug a initié une campagne de Crowdfunding pour l’aider à financer les sessions studio, la participation des musiciens et le mastering de l’album qu’il souhaite enregistrer à Memphis … Si son projet vous touche et que vous souhaitez l’aider, vous pouvez vous rendre sur https://www.kisskissbankbank.com/wild-time-in-memphis–2 avant le 22 décembre, date de la fin de la collecte !
Une opportunité comme celle qu’a Mathis aujourd’hui est offerte chaque année aux artistes qui remportent le Challenge du Blues Français organisé par France Blues et financé par ses partenaires et sponsors privés. Voilà un bel exemple à suivre pour d’autres artistes pour lesquels se rendre à Memphis permet d’exploiter professionnellement cette fabuleuse chance !
Paru en 1945, Black Boy est le premier roman écrit par un noir sur ses conditions de vie. L’auteur y raconte son enfance et son adolescence dans le sud ségrégationniste américain du début du xxe siècle ; confronté à l’injustice, à la misère, à la violence des rapports entre noirs et blancs, il réussit à sortir du carcan dans lequel on veut l’enfermer grâce à sa découverte de la lecture et de l’écriture…
Le spectacle propose une “vibration” sensible de ce roman aussi mythique que bouleversant, qui mêle sur scène un comédien, un musicien et un illustrateur de bande dessinée. Ces trois voix partent d’un même élan, avec la volonté de donner à voir, à entendre, à partager simultanément et par tous les sens, cette oeuvre majeure.
Elles sont donc réunies sur un même plateau avec pour principe de créer une symbiose, sinon une osmose, entre écriture, musique, et dessin.
Au lointain, un écran sur lequel sont projetés les dessins de Benjamin Flao. Cet écran est d’évidence l‘élément scénographique clef du dispositif. En somme, l’équivalent d’un cyclo, mais un cyclo idéal, parce qu’il tire toute sa force et son originalité des couleurs, des traits, bref de la vie mouvante et toujours renouvelée que lui insufflent le travail du dessinateur et la richesse de sa palette.
Olivier Gotti : guitare lap steel / chant
Demi-finaliste à l’International Blues Challenge à Memphis où il était présenté par France Blues, il fait partie du fleuron de la nouvelle génération blues hexagonale. Sa guitare Lapsteel, et sa voix vibrante rappelant toute la douleur des premiers chants d’esclaves, s’inscrivent dans une filiation certaine avec Son House et Robert Johnson, tous contemporains de Richard Wrigh.
Benjamin Flao : dessinateur / performeur
Il est un des plus talentueux dessinateurs de sa génération. Voyageur au long cours, ses livres ou carnets sont souvent le fruit de rencontres, d’histoires glanées, de choses vues ou entendues, notamment en Afrique.
Jérôme Imard : metteur en scène et comédien
Il poursuit depuis des années un travail assidu de mise en lecture-jeu d’auteurs contemporains, et plus particulièrement sous la forme de concert-lectures.
Décidément, l’actualité de Tia déborde d’intensité ! Avec la récente sortie de son nouvel album Lil’ Bird tout d’abord, mais aussi avec la sortie internationale chez Vizztone le 2 février prochain de son projet Muddy Gurdy enregistré dans le Mississippi aux côtés de Cedric Burnside, Shardé Thomas, Cameron Kimbrough, Pat Thomas, etc.
Voilà maintenant qu’elle reçoit l’invitation de Joe Louis Walker pour faire partie des artistes qui auront le plaisir de se produire durant quinze jours à ses côtés fin janvier 2018 sur la scène du Festival de Blues de l’Île Moustique, dans les Caraïbes, aux cotés de Shemekia Copeland, Rick Estrin, Ron Wood, Murali Coryell, Ian Siegal et nombre d’autres encore !
Joe Louis Walker a simplement dit : « J’ai adoré ta version du morceau de Magic Sam, Lookin’ Good ! Je l’ai bien connu et je sais qu’il aurait été très fier ! Il y a longtemps, des gens m’ont donné ma chance et je trouve normal qu’à mon tour je puisse aider une artiste comme toi à se faire connaître ».
On en reparlera forcément, d’autant plus que Tia sera en tournée en 2018 et 2019 avec son nouvel album ! Renseignements sur http://www.tiablues.com
France Blues, en partenariat avec le Festival Blues in Queyssac organise le 5ème Challenge Blues Français.
Ce concours est doté de trois prix :
– L’accompagnement d’un groupe au 35ème International Blues Challenge à Memphis en janvier 2019
– L’accompagnement d’un artiste solo/duo au 35ème International Blues Challenge à Memphis en janvier 2019
– L’accompagnement d’un groupe ou d’un artiste solo/duo au 8ème European Blues Challenge aux Açores (Portugal) en avril 2019
Pour pouvoir participer, les candidats doivent être adhérents de France Blues dans la catégorie « Membre Actif » ou « Membre Associé », et être à jour de leur cotisation 2018 (ou 2017 si l’adhésion est à échéance après le mois de janvier). En outre et en cas de qualification, le candidat devra être à jour de sa cotisation au moment des différents Challenges auxquels il sera appelé à participer.
De la même façon, un membre au minimum de chaque groupe devra être sociétaire de la Sacem (condition nouvellement imposée par cette société civile pour les bénéficiaires de son aide à l’international).
Les groupes et artistes ayant représenté la France aux précédentes éditions des concours internationaux (IBC et EBC) ne sont pas éligibles pendant une période de 5 ans. Toutefois, un artiste ayant précédemment participé en solo/duo pourra faire partie d’un groupe sélectionné dans la mesure où il n’en est pas le leader. De même, un membre d’un groupe précédemment sélectionné pourra se présenter en solo/duo ou faire partie d’un autre groupe. L’acceptation ou le refus de ces cas particuliers sera décidée par le bureau de France Blues en tenant compte des règlements internationaux de la Blues Foundation et de l’European Blues Union..
La catégorie groupe est constituée de 3 musiciens et plus, le concours financier de France Blues étant toutefois limité à 5 musiciens pour ce qui concerne les transports et l’hébergement.
Un candidat ne pourra s’inscrire que dans l’une des deux catégories « Solo/duo » ou « Groupe ».
La date limite de candidature est fixée au 31/12/2017. Les candidats devront envoyer pour cette date leur formulaire d’inscription (téléchargeable ici) accompagné de 3 fichiers MP3 et d’un lien vidéo présentant le groupe sur scène. Les candidatures seront soumises à un comité de présélection composé de professionnels. Ce comité de présélection désignera 6 finalistes avec un minimum de 2 finalistes dans chaque catégorie (groupe et solo/duo).. La liste des finalistes sera dévoilée au plus tard le 10/02/2018.
La finale se déroulera le vendredi 06/07/2018 sur la Scène du Festival Blues in Queyssac à Queyssac (24) devant un jury de professionnels composé de représentants de magazines, d’animateurs de radio, de programmateurs. La Sacem sera invitée à y participer. Ce jury désignera les formations retenues pour les trois prix.
Les finalistes se produiront 20 minutes chacun et bénéficieront d’un backline commun. Les batteurs seront autorisés à utiliser leurs propres cymbales et leur caisse claire. Les autres musiciens pourront disposer de leurs « effets ».
Un changement de plateau de 10 minutes sera prévu entre chaque groupe durant lequel il sera procédé à un rapide soundcheck !
La participation à la finale ne donnera pas lieu à rémunération des candidats qui seront cependant défrayés par un forfait transport et prise en charge de l’hôtel pour une nuit uniquement et pour les seuls artistes, à l’exclusion des managers ou autres accompagnateurs, des formations effectuant plus de 200 kms. L’hébergement se fera en chambres doubles, donc 3 chambres pour un groupe de 5).
Le forfait transport sera de 300 € pour les groupes effectuant plus de 200 kilomètres depuis l’adresse sous laquelle le groupe a adhéré à France Blues et de 150 € pour moins de 200 kilomètres. Pour les solos et duos le forfait sera de 200 € pour les participants effectuant plus de 200 kilomètres depuis l’adresse sous laquelle ils ont adhéré à France Blues et de 100 € pour moins de 200 kilomètres.
Les finalistes s’engagent à communiquer sur leur participation aux Challenges en précisant explicitement que l’opportunité de cette participation leur a été permise par France Blues.
L’inscription sous-entend l’acceptation sans réserve des participants aux règles du concours et à celles de l’International Blues Challenge et de l’European Blues Challenge. Les groupes s’engagent bien entendu à se libérer s’ils sont choisis pour Memphis ou pour l’Europe. La prise en charge des frais de déplacement voire des frais d’hôtellerie pour ces concours est liée comme chaque année à l’obtention du financement (subventions, mécénat, cotisations). Dans l’hypothèse où le financement ne serait pas obtenu (ou partiellement obtenu), le ou les groupes déclarés vainqueurs de ce Challenge pourraient bénéficier d’un défraiement forfaitaire (sur justificatifs) ou seraient automatiquement qualifiés pour représenter France Blues l’année suivante pour ce ou ces concours internationaux.
La Blues Foundation à Memphis vient de dévoiler la promotion 2018 des Keeping The Blues Alive Awards et nous ne pouvons que nous réjouir d’y trouver trois représentants européens parmi lesquels Gary and Gillian Atkinson (UK) et Jonas Bernholm (Suède) mais aussi l’European Blues Union dont deux des membres de France Blues sont administrateurs de longue date.
Les récipiendaires recevront leur prix à Memphis le 19 janvier 2018 à partir de 11 heures dans la salle de réception de l’hôtel Doubletree à Memphis.
Les Keeping the Blues Alive Awards recipients pour 2018 sont :
Gary and Gillian Atkinson
Jonas Bernholm
Blues Society of Omaha
Byron Bay Blues Festival
Chesapeake Bay Blues Festival
Lucky Clark
European Blues Union
Tim Fik
Brian Kelm
Poor House Bistro
Albertina Wassenhove
Rueben Williams
Des récompenses ont été remises ce dimanche 12 novembre à trois Lauréats France Blues en marge du concert de New Blues Generation à La Traverse à Cléon (76) …
2017 – Jean Chalmandrier
France Blues a voulu rendre hommage aux bénévoles qui dans toute la France se sont engagés, parfois depuis longtemps, pour que vive cette musique. Pour illustrer le parcours de Jean, tout a commencé il y a 27 ans en 1990 au festival « Jazz for Médoc » en assurant l’accueil de musiciens comme Melvin Taylor ou BB King, excusez du peu !, puis la régie scène. Après un an comme festivalier au festival « Blues Passions » à Cognac, il rejoint en 1998 l’équipe des bénévoles en gérant successivement jusqu’à aujourd’hui, l’accueil artistes de 3 scènes du festival. En 2001, c’est à Blues sur Seine qu’il décide de consacrer deux semaines en novembre à Mantes la Jolie (préparation produits dérivés, navettes transports, etc..) et ce jusqu’à cette année. Parallèlement il intervient depuis 25 ans à Léognan au Festival Jazz & Blues. Comme si cela ne suffisait pas il est également bénévole depuis 2001 à « Jazz en Touraine » avec une activité loges, catering, backstage. Cela méritait vous en conviendrez notre reconnaissance. C’est la raison pour laquelle nous remettons ce Trophée 2017 à Jean Chalmandrier et, à travers lui, à tous les autres bénévoles qui donnent temps et compétences !
2017 – Christophe Mourot
Nous voulons également reconnaitre l’engagement personnel et les multiples talents d’un Nantais érudit, Christophe Mourot. C’est l’un des rédacteurs réguliers dont la contribution a fait le succès de Soul Bag. Ce trimestriel va bientôt célébrer ses 50 ans d‘existence, ce qui en fait l’une des toutes premières revues publiées en Europe. Depuis 1992, Christophe y assure, entre autres fonctions, la chronique de dizaines de disques, européens au départ, puis provenant du monde entier. Mais Il n’est pas seulement chroniqueur, c’est aussi un journaliste complet, capable d’interviewer les musiciens ou d’écrire sur un artiste, un style, une époque. Harmoniciste à ses heures, il est appelé « Monsieur Blues » dans le journal Ouest France. Conférencier régulier, notamment au festival So Blues au Mans où il est conseiller pour la programmation, animateur radio pour « Prun’ de Blues » à Nantes et organisateur du Tremplin Blues et conseiller de la programmation blues aux Rendez-Vous de l’Erdre à Nantes … J’ai probablement oublié quelque chose !!!
2017 – La Traverse
C’est un vrai plaisir que d’être sur place pour évoquer cette distinction. 25 ans de programmation blues, ça se fête ! La Traverse est l’une des très rares salles en France diffusant régulièrement du blues et des musiques associées, notamment à l’occasion de deux festivals chaque année. Des dizaines de formations s’y sont produites, aussi bien américaines que françaises, un Tremplin Régional est organisé pour révéler les talents émergents, des artistes sont sollicités pour animer des rencontres scolaires … Tout cela repose sur une équipe de professionnels mais aussi de bénévoles, sans oublier que rien n’aurait été possible sans l’adhésion au projet d’un public fidèle. A travers ses directeurs successifs, Marc Bourreau et aujourd’hui Paul Moulènes, mais aussi Michel Gaudray dont on apprécie les conférences sur le rock et le blues, c’est vous tous, les amis de la Traverse, qui êtes honorés !