Depuis fin janvier est apparu un magazine hebdomadaire numérique baptisé BDSphère, dont l’originalité consiste à traiter l’actualité et les nouvelles tendances au travers de la bande dessinée.
BDSphère offre à ses lecteurs la prépublication en exclusivité du nouvel album de la série O’Boys de Steve Cuzor, qui se déroule au cœur des années de la grande dépression aux Etats-Unis dans le delta du Mississippi. Cette série est un hymne à la gloire du blues. Le troisième album s’appelle « Midnight Crossroad ». Tout un programme, n’est-ce-pas pour ceux qui aiment allier blues et bande dessinée ?
Pour découvrir cette exclusivité, il suffit de se rendre sur www.bdsphere.fr et d’ouvrir un compte pour consulter gratuitement les premiers numéros. Depuis le numéro 6, on peut découvrir une dizaine de planches d’O’Boys par numéro … et le numéro 9 est paru depuis peu ! Alors à vos souris …
Ce 23 mars à 16h, à Water Valley, Mississippi (une douzaine de miles au sud-est d’Oxford), un nouveau « marker » sera dévoilé en l’honneur de John Luther « Casey » Jones.
Le 30 avril 1900, le train « Cannonball », opéré par l’Illinois Central sur la ligne Chicago-New Orleans, conduit par Casey Jones, percutait un train de marchandises en panne à Vaughan (Mississippi), un accident qui coûta la vie à l’héroïque conducteur. Instantanément immortalisé pour son courage, il entra dans la légende américaine, notamment grâce à de nombreuses chansons.
Après l’accident, ses copains de travail Wallace Saunders et Ike Wentworth écrivirent une ballade rapidement populaire chez les cheminots, faisant l’objet d’ajouts et de modifications. L’un d’eux, Cornelius Steen (ou Stein), vit sa version enregistrée par le folkloriste John Lomax à Canton en 1933. La chanson fut publiée dans un magazine ferroviaire en 1908, suivie par la première publication d’une partition créditant T. Lawrence Seibert et Eddie Newton. En 1910, un enregistrement réalisé par le chanteur de vaudeville Billy Murray se vendit à plus d’un million d’exemplaires. La première version country music fut enregistrée par Fiddlin’ John Carson en 1923. La première version blues publiée « Kassie Jones », est due à Furry Lewis (natif du Mississippi) en 1928. Mississippi John Hurt avait enregistré « Casey Jones » aussi en 1928 mais qui ne fut jamais commercialisé. Il en produisit de multiples versions dans les années 1960. Les bluesmen Jesse James et Bob Howard enregistrèrent « Southern Casey Jones » dans les années trente.
Parmi les nombreux artistes qui y allèrent de leur version, on note Johnny Cash, Sidney Bechet, le fantaisiste Spike Jones et Grateful Dead (dans l’album « Workingman’s Dead »)…
La saga de Casey Jones, comme nombre de légendes américaines, a été très largement popularisée par le théâtre, le cinéma et même une série télé, des bandes dessinées, des jouets, et bien sûr de nombreux musées dont le Water Valley Casey Jones Railroad Museum, ouvert en 1997 ou le Casey Jones Village à Jackson (Tennessee), une attraction touristique immanquable, halte bienvenue sur l’Interstate 40, à mi-chemin entre Memphis et Nashville.
www.memphis-mississippi.fr
www.msbluestrail.org
Au sommaire du numéro 33 :
• Live / Images de festivals (Lucerne, Calais Beautiful Swamp Blues, Aulnay).
• Dossier : Alan Govenar « From Texas with love ».
• Portrait : Alfred “Snuff” Johnson « Black cowboy blues and church songs… »
• Rencontre : Reverend John Wilkins.
• Autour d’un disque : Bill Sims Jr & Heritage Blues Orchestra « Une autre American love story… »
• Hommage : J. Blackfoot “Soul Children devenu Soul Man”.
• Jazz Me Blue : « Blues attitude » on Marsalis’ roots.
• Ainsi que le bloc-notes avec de nombreuses infos et prévisions discographiques.
• Une vaste sélection des cd / lp / singles / livres / dvd que nous avons aimés.
retrouvez-les et abonnez-vous sur www.absmag.fr
Un administrateur n’ayant plus la disponibilité voulue a demandé à être remplacé au board de l’European Blues Union, tout en restant membre bien sur …
La candidature de Fred Delforge a été présentée à l’Assemblée Générale de Berlin le samedi 17 mars par le Conseil d’Administration comme unique proposition compte tenu de son implication, sa réactivité légendaire et sa compétence dans le domaine de la communication sur le web, et pour
tenir compte du fait que c’est la France qui compte le plus grand nombre d’adhérents dans l’association européenne.
Merci à lui l’infatigable de zicazic.com, de France Blues et maintenant de l’EBU
Un reportage Zicazic sur les 19 concerts du 2ème European Blues Challenge est disponible ICI
Au terme de deux soirées de concours et après avoir assisté à la prestation de 19 groupes venus de 19 pays d’Europe, le jury du 2ème European Blues Challenge a récompensé les groupes suivants :
3ème place : Ben Poole – Royaume Uni
2ème place : Norbert Schneider – Autriche
1ère place : Rita Engedalen & Blackbone – Norvège

2ème place : Norbert Schneider – Autriche
Le groupe vainqueur se verra programmé dans différents festivals européens en 2012
Sous la direction pédagogique d’Éric Thiévon avec comme intervenant : Peter Nathanson, Thierry Anquetil et Christophe Mannarelli pour la guitare, Pascal « Bako »Mikaelian et Sébastien Charlier pour l’harmonica, Jean Philippe Roux pour la basse, Jean Michel Cazenave pour les claviers et Éric Thievon pour la batterie.
renseignements sur www.gresiblues.com
Au Sommaire
• Etta James : États d’âme
Nous avions beau savoir que les jours d’Etta James étaient comptés, la nouvelle de sa mort, le 20 janvier 2012 à Riverside, Californie, nous attriste infiniment. Vouloir en énumérer les raisons, c’est forcément en oublier. Etta James était une interprète d’exception, immédiatement identifiable, qui a transcendé tous les genres qu’elle aborda au cours de ses 55 ans de carrière : R&B doo-wopisant ou musclé, standards encordés, blues saignant, gospel fervent, soul majestueuse, rock incarné, jazz élégant… Hommage. Par Jacques Périn
• Otis Taylor : Le guérisseur
En préparation de la sortie de son nouvel album “Contraband” (Telarc), Otis Taylor nous a conviés à son Trance Blues Festival en novembre dernier. Un événement appelé, s’il se pérennise, à devenir majeur. C’est aussi l’occasion d’en apprendre plus sur l’homme. Retour sur l’oeuvre, le parcours et l’intention artistique d’un personnage sans beaucoup d’équivalent. Par Éric D.
• Sharrie Williams : Trouve la lumière
Primée par l’Académie du Jazz pour son nouvel album (“Out Of The Dark”, Electro-Fi), Sharrie Williams a tenu à être présente lors de la cérémonie au Théâtre du Châtelet. L’occasion rêvée d’en savoir plus sur un disque appelé à faire date dans la carrière de cette captivante blueswoman d’aujourd’hui. Par Nicolas Teurnier
• LeRoy Crume : Du côté de chez Sam
Souvenirs et confidences du dernier Soul Stirrer de l’époque de Sam Cooke. Par Frédéric Adrian
• George Porter Jr. : Leçon groove
Si le bassiste fondateur des légendaires Meters est un session man très, c’est sans doute parce que son groove transporte avec lui tout l’esprit de La Nouvelle-Orléans. C’est cet esprit qu’il a fait partager aux amateurs du Trance Blue Festival d’Otis Taylor. Et, prenant prétexte de la sortie de son nouveau CD, c’est finalement de cet esprit qu’il nous parle ici. Par Éric D.
• Heritage Blues Orchestra : Faire fructifier les racines
En faisant fleurir le Delta blues avec des cuivres venus du jazz, l’Heritage Blues Orchestra compte bien célébrer la grande histoire de la musique afro-américaine. Et la prolonger, car derrière se profile un groupe soudé et inspiré par sa diversité. Alors que sort un premier album, rencontre avec Bill Sims Jr. et Larry Skoller, producteur du projet. Par René Malines
• Malted Milk : Le son malté
Plus de dix ans de carrière et toujours jeune, Malted Milk a suivi une évolution à rebours des grandes migrations qui ont modernisé le blues à l’origine. Au lieu de remonter vers le nord, le groupe est redescendu au sud, transformant son Chicago blues en une Memphis soul sans beaucoup d’équivalents en Europe. Arnaud Fradin (chant, guitare) et Igor Pichon (basse) nous en disent plus sur la teneur du son malté. Par Christophe Mourot
• G.E.D. Soul Records : Débrouille-toi soul !
Basés à Nashville, Nick DeVan et Dave Singleton ont réussi, en quatre albums et une poignée de 45-tours, à se faire une place au sein du revival soul-funk. Construit avec leurs petites mains et de la débrouillardise, leur label G.E.D. Soul étoffe depuis 2007 un appétissant catalogue. Présentations, Nick DeVan au micro. Par Franck Cochon
• Omar Cunningham : Soul writer
Omar Cunningham est l’un des meilleurs représentants de la nouvelle génération d’artistes de soul sudiste ayant émergée au début des années 2000 dans le sillage de Sir Charles Jones. Il évoque avec nous son cinquième album et revient sur sa carrière. Par Nicolas B.
• Zydecography (Part 2) : Années 1960-70 : Clifton Chenier, le règne du roi
Pendant plus de quarante ans Clifton Chenier fut l’artiste emblématique du zydeco. Accordéoniste inventif et virtuose, chanteur plein de gouaille, compositeur laissant derrière lui quantité de classiques, il reste pour beaucoup le seul et l’unique roi du zydeco. Passage en revue d’une œuvre inégalée. Par Philippe Sauret
Et aussi : Robert Glasper, Michael Kiwanuka, Howard Tate, J. Blackfoot, Hubert
Sumlin, Johnny Otis, Omar Sharriff, Lee Shot Williams, Louisiana Red. Et plus de 180 chroniques de CD, livres et DVD.

Au sommaire de ce numéro : En suivant le Mississippi Blues Trail …
mais aussi Alexx and the Mooonshiners, Blues en Loire, Howard Tate, Johnny Winter, Lucerne Blues Festival, Rachelle Plas, Festiblues International de Montréal …
et enfin les rubriques habituelles et les chroniques de CD et de DVD