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Le numéro 49 d’ABS Magazine (février 2016) est paru …

by Fred ·

Couv49Au sommaire :

  • Interview : Aki Kumar – « L’esprit de Sonny Boy renaît dans la Bay Area »

Bien que résidant à San José, Californie, Aki Kumar, jeune harmoniciste, a fait ses armes en écoutant tous les souffleurs de la Windy City, et ses reprises de Little Walter ou de Sonny Boy sont à tomber. Nous l’avons entendu récemment dans le CD de D’Mar & Gill ou encore derrière Jackie Payne. Cultivant un look rétro très « fifties » et maîtrisant les classiques à merveille, il n’en apporte pas moins une sensibilité nouvelle au blues et crée l’émotion. Nous l’avons rencontré pour vous avant ce concert. Son sourire, son talent, son énergie, sa gentillesse, son humour, ses idées et ses projets musicaux en font une des grandes révélations blues 2015 et quelqu’un avec qui, assurément, il va falloir désormais compter. Par Marin Poumérol

  • Portrait : Hosea Leavy – The Grandaddy of Fresno blues

Fresno, Californie, est une des quarante plus grandes villes américaines. Située au cœur d’une région devenue, grâce à l’irrigation, une des plus fertiles du monde, Fresno a gardé l’atmosphère tranquille d’une cité rurale du Sud. La population noire, issue de migrants venus du Texas, de Louisiane et d’Arkansas, réside dans le quartier du westside :  West Fresno. à partir des années 40, une scène blues très vivante s’y développe, grâce aux artistes en tournée entre Oakland et Los Angeles et aux musiciens installés dans la cité : l’harmoniciste Sidney Maiden, le pianiste Mercy Dee Walton (One Room Country Shack), le guitariste Norman “Slim” Green (The Cats From Fresno enregistrèrent pour Dig Records, label de Johnny Otis), Richard “Harmonica Slim” Riggins et Hosea Leavy. Par Gilbert Guyonnet – Discographie par Marcel Bénédit & Jean-Pierre Arniac

  • Entretien : Lil’ Jimmy Reed – Le swamp blues dans le cœur…

Invité en novembre 2015 à se produire dans le cadre du Lucerne Blues Festival, l’artiste attachant que nous avons rencontré et sur lequel nous ne disposions que de peu d’informations, ne se contente pas de retranscrire avec talent les compositions de son idole, Jimmy Reed. Il sait aussi s’échapper du tempo qui a forgé la réputation de son mentor pour y aborder des compositions plus personnelles. Désormais à la retraite, il est devenu un infatigable voyageur, aux côtés du pianiste anglais Bob Hall. après une tournée au Royaume-Uni et avant une série de dates en Israël, le musicien a fait une courte halte au cœur de la Suisse. Il a bien voulu partager quelques souvenirs avec nous. Par Jean-Luc Vabres

  • Jazz Me Blue : Donnie Fritts – L’homme-Wurlizer ou la voix de la photo…

Quatre disques en 43 ans. Un mélange de décontraction et d’humilité qui s’impose dès la première écoute du premier morceau de ce disque d’un autre temps. Oh My Goodness, le bien nommé, vous prend en main dès sa note initiale, vous ramenant à un temps révolu, à une période à base de Muscle Shoals, de film de Peckinpah ou de romans de James Lee Burke. Dave Robicheaux, le policier cajun emblématique des livres de Burke pourrait être sur la pochette de cet album crépusculaire, à égrener le temps qui passe et le monde disparu, qu’on n’en serait pas vraiment surpris… Par Stéphane Colin

  • Rencontre : Anthony “Big A” Sherrod – Le blues du Delta a un héritier

En tant que visiteur régulier du Delta, je ne peux m’empêcher de regretter – quand on parle du futur ou de l’état actuel du Delta blues – que l’on passe assez systématiquement sous silence un artiste qui, à mes oreilles, personnifie le mieux le son électrique du Delta, la tradition d’un Big Jack Johnson, celle des Jelly Roll Kings ou d’un Wesley Jefferson… Son nom ? Anthony “Big A” Sherrod. Par Jean-Pierre Urbain

  • Golden Vinyls : Reverend Robert Ballinger – « Little Black Train »

Gospel pour une fois dans cette rubrique. Le réservoir est immense et n’a été qu’assez peu réédité en CD. Les grands noms ont bénéficié de bonnes rééditions, mais les « seconds couteaux » sont souvent aux abonnés absents. Il en est pourtant d’extraordinaires, comme le Révérend Robert Ballinger. Par Marin Poumérol

  • Interview : Shanna Waterstown – Une tornade de Floride à Paris

Arrivée de sa Floride natale, via New York, Shanna Waterstown est venue s’installer à Paris en France au début des années 90. Ses atouts : elle sait tout chanter avec une voix forte et chaleureuse, sensuelle et grave ; sa formation de danseuse lui permet de jouer de son physique éblouissant. Elle a été, avec classe et beauté, danseuse dans des revues et a chanté la soul, le disco, le jazz, le blues et le R&B dans des festivals partout en Europe ainsi que sur des scènes et en clubs à Paris, avant de se tourner résolument vers une carrière de chanteuse de blues, un blues très imbibé de soul et de R&B. Par Robert Sacré

 … Et puis des dizaines de chroniques de disques, livres, DVD, le bloc-notes et un dernier hommage collégial à Otis Clay…

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