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ABS Magazine n°45 est paru …

by Fred ·

CouvN°45•1Au sommaire :

• Dossier – Cultures amérindienne et afro-américaine : des influences ?
Il est presque unanimement admis que les musiques afro-américaines trouvent leurs racines en Afrique. Ce postulat fait l’objet de peu de questionnements, notamment parmi les auteurs anglo-saxons. Dans un contexte où l’apport culturel des populations indigènes est à peu près systématiquement nié, l’influence des musiques indiennes sur leurs pairs noires reste un sujet très peu documenté ; en l’état actuel de la littérature, il est donc difficile d’apprécier leur exacte place dans l’élaboration des cultures afro-américaines. Pour autant, peut-on supposer que la cohabitation de Noirs et de native americans durant quelque trois siècles soit restée sans la moindre influence sur la musique produite par les Noirs, et plus généralement sur la culture afro-américaine ? Peut-on imaginer que le métissage à l’œuvre durant cette même période soit resté sans conséquence ? Plus largement, et si on admet l’existence d’une culture sudiste partagée par l’ensemble des habitants du Deep South, peut-on considérer que celle-ci n’ait pas intégré des apports indiens ? Par Jean-Paul LEVET

• Interview – Jewel Brown : Le joyau texan
Pour les amateurs de jazz, la renommée de Jewel Brown est probablement liée au fait qu’elle fut la chanteuse attitrée de Louis Armstrong et ses All Stars de 1961 à 1968, mais aussi parce qu’elle a travaillé avec Earl Grant, Arnett Cobb et bien d’autres jazzmen encore. Au tout début de ce siècle, le XXIè, elle est apparue sur scène aux états-Unis et outremer avec un orchestre de La Nouvelle-Orléans, le Heritage Hall Jazz Band. Toutefois, en 2012, Jewel est revenue à ses racines musicales, celles qui avaient lancé sa carrière de chanteuse dans son enfance. Associée au guitariste Milton Hopkins, un ancien de l’orchestre de B.B. King, elle a retrouvé le chemin des studios d’enregistrement. , après de longues années d’absence, et elle a enregistré un album intitulé « Milton Hopkins & Jewel Brown » pour Dialtone à Austin. Il s’en est suivi de nouvelles opportunités de tournées à l’étranger et, en juin 2014, elle a gravé un nouvel album, au Japon, avec Bloodest Saxophone, un groupe swing de sept musiciens (Dynaflow DF0001). Par Roger WOOD (transcription Robert SACRE)

• Golden Vinyls – Johnny Fuller : « Fullers Blues »
Comment se fait-il que l’album d’un artiste qui a déjà plus de vingt ans de carrière et de nombreux 45 tours à son actif, qui a enregistré à Hollywood avec des musiciens connus (orchestre de Phillip Walker) dans des studios qui ont pignon sur rue, ne paraisse que d’une manière aussi confidentielle ? Cet album est ressorti à la fin des années 70 en vinyl chez Diving Duck (DD 4311), mais jamais en cd, ce qui l’empêche toujours d’atteindre le plus grand nombre. Par Marin Poumérol

• Autour d’un disque – Sherwood Fleming : « Blues, blues, blues » !
Il aura fallu que Sherwood Fleming atteigne son 78ème anniversaire pour être mis à nouveau sous les feux des projecteurs,… ou plus précisément « redécouvert », tant ses précédents enregistrements avaient été oubliés de tous. C’est grâce au producteur Eddie Stout à Austin, Texas, et sur son tout nouveau label Dynaflow Records, que ce bluesman invétéré, accompagné par les frères Moeller, revient en grandes pompes avec un excellent album… Par Scott M. BOCK (transcription Jean-Luc VABRES)

• Jazz Me Blue – Le tambour battu : Au sujet du film « Whiplash »
Jouissif ! Plus encore que le film en lui-même, le sous-titre de l’affiche de « Whiplash » développe une curieuse antonymie avec ce « coup de fouet ». Une impression dérangeante, malsaine et cynique qui vous colle à la peau tout au long de la projection. Par Stéphane COLIN

• Entretien – Elmore James Jr. : Une affaire de famille…
Juin 2013, quelques jours avant le Chicago Blues Festival, Elmore James Jr accepte une rencontre à son domicile. Direction le South Side, le musicien réside dans le sous-sol d’une maison, néanmoins confortablement aménagé. Les photos de sa famille, mais aussi de musiciens et divers diplômes et récompenses glanés au fil de sa carrière trônent fièrement sur les murs de son salon. L’accueil est chaleureux, sa guitare repose sagement sur son lit, le bluesman vient d’arriver quelques minutes auparavant. Assis sur le canapé, il évoque la situation difficile des clubs afro-américains face à l’insécurité flagrante de la ville, mais aussi son dernier concert à Vienne en Autriche au printemps dernier. Il se lève, file dans la chambre pour récupérer sa six cordes, il la pose délicatement à ses côtés, l’entretien peut maintenant débuter… Par Jean-Pierre URBAIN, Jean-Luc VABRES, Vincent JOOS

• Interview – Mark “Kaz” Kazanoff : Un “Kaz” à part…
Mark “Kaz” Kazanoff est le saxophoniste fétiche de beaucoup d’artistes de blues et rhythm’n’blues depuis bientôt quatre décennies. Lors de sa déjà longue carrière, il s’est illustré chez Antone’s en accompagnant la crème des musiciens, il fut aussi le saxophoniste attitré des sesssions Black Top dans les années 90. Vivant à Austin, proche du label Dialtone de Eddie Stout, il accompagne aujourd’hui, entre autres, Jewel Brown et est également sur le cd de Sherwood Fleming dont nous avons parlé dans ces pages ; sa place dans ABS Magazine est donc totalement d’actualité. Par Marin Poumérol

Et puis une large sélection de disques nouveautés et rééditions et de livres…

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