France Blues

Saint Vivien (24) le 27 juillet 2013 – C’est sous un ciel bien chargé et quelques alertes pluvieuses qu’a démarré la 6ème édition de La Bonne…Ville du Blues. Fort heureusement musiciens et public sont passés entre les gouttes tout au long de cette soirée.

Une réunion chaleureuse et conviviale, d’abord autour d’un repas, nous a permis d’apprécier Cadijo, entre blues et chanson française et en trio, Baptiste Duperron à la guitare et Baptiste Castets à la basse, très efficaces malgré l’absence de batteur ce qui n’est pas toujours évident… Ils nous ont servi pendant pratiquement 2 heures une très belle prestation avec des textes bien faits, sur un excellent jeu d’harmonica.

En 2ème partie, on ne présentait plus « Jack Bon Slim Combo » le nouveau band de Jack, artiste connu et reconnu du public depuis la grande époque de « Ganafoul » légendaire groupe français de blues-rock.
Jack a repris sa bonne vieille strato pour le plus grand plaisir de tous, avec un rock-boogie blues décoiffant comme lui seul sait le faire en France… Dernièrement le chroniqueur d’un webzine disait de lui que c’était le Rory Gallagher français, et je suis très tentée de penser la même chose (si si !) Maintenant accompagné d’une rythmique percutante avec Chris Michel à la basse et Laurent Falso à la batterie, le public ne s’est pas trompé sur la qualité musicale et technique de cet artiste complet, puisque il eut 3 rappels ! A suivre…

Enfin ce fut la tête d’affiche, Neal Black, excellent chanteur et guitariste texan totalement à la hauteur de sa réputation accompagné par des musiciens hors pair… C’est avec eux que se finit cette soirée exceptionnelle, devant un public devenu plus rare vu l’heure tardive, mais toujours très motivé par l’ambiance de ce festival qui, par son organisation, l’excellent choix de ses têtes d’affiches et du site un peu isolé mais au cœur d’une de nos superbes régions françaises, gagne réellement à être connu. (Isabelle Beauvais – Starassoprod)

C’est dans le cadre insolite de la coopérative viticole de Saint Vivien que s’est déroulé ce premier partenariat entre l’association La Bonneville du Blues et Aquitaine Alliance. Gageons que cet essai concluant augure d’une future collaboration régulière.

La Bibliothèque Tecla Sala réunit de la façon la plus large possible toute la documentation concernant le Blues européen … A l’occasion du prochain Board Meeting de l’European Blues Union, une exposition sera inaugurée le jeudi 19 septembre en présence des représentants de la presse blues de différents pays d’Europe ! Vous êtes artiste, organisateur de festival, photographe, journaliste, etc. et vous souhaitez apporter votre pierre à l’édifice et voir ainsi votre travail mis en valeur dans un projet d’envergure internationale ? Vous souhaitez profiter de la visibilité de cette exposition qui durera jusqu’au 31 octobre ? Envoyez au plus vite vos documents (affiches, photos, disques, magazines, objets collectors …) à :

Biblioteca Central Tecla Sala
Fondo de Blues / Documentos European Blues Union
Director: Sr. Pedro Bravo
Av. de Josep Tarradellas, 44.
08901 L’Hospitalet de Llobregat. Barcelona
(España)

Telf: 00.03.4932602484
bibteclasala@l-h.cat
http://www.l-h.cat/biblioteques/teclasala.aspx

Québec, le lundi 22 juillet 2013 – C’est hier soir que se tenait, dans une salle bien remplie au Centre Monseigneur de Laval à Beauport, la 11e édition du Gala Lys Blues. Animée pour une onzième année consécutive par Martin Lachance, la soirée a été ponctuée des performances du groupe de Québec HEXAGONE BLUES BAND (8 musiciens), STEVE HILL, JD SLIM, BRIAN & THE BLUESTORM (La Voix), ANDRÉE DUPRÉ et le JEAN MILLAIRE BLUES BAND, GILLES SIOUI et GUY BÉLANGER. Ce gala a été l’occasion pour le milieu, mais aussi pour le public qui votait pour les lauréats, de souligner le grand talent et l’excellence des artistes et artisans du blues québécois en remettant 15 trophées au sein de 11 catégories.

Parmi les grands gagnants de la soirée, notons GILLES SIOUI, récipiendaire du prix Hommage qui a reçu son prix des mains du chef de la Nation Huronne Wandat CONRAD SIOUI, STEVE HILL grand lauréat de cette onzième édition, à qui l’on a remis cinq prix dans les catégories Performance artistique, Spectacle de l’année, Compositeur de l’année, Artiste blues masculin et Album blues de l’année, NANETTE WORKMAN qui remporte deux Lys Blues, l’album Blues et styles associés ainsi que celui de l’Artiste blues féminin, LORRIE SNYDER (16 ans) dans la catégorie Artiste Relève, MAMA GROOVE, qui s’est mérité le Lys du Groupe Révélation et enfin, JAMES GREEN qui remporte pour une deuxième année consécutive le trophée Cabaret.

GALA LYS BLUES
Le Gala Lys Blues souligne depuis 2003 le talent exceptionnel et la passion des artistes et des artisans de la musique blues québécoise, comblant notamment un vide laissé par l’ADISQ, dont le Gala ne présente pas de catégorie Meilleur album blues de l’année. Notons que le Gala cette année fût l’événement de clôture du BEAUPORT EN BLUES.

http://www.lenetblues.com/

Septième et dernier jour de cette trente-deuxième édition du Cahors Blues Festival. Alors bien sûr je pourrais vous dire que Robert Lenoir à régalé le public du village du Blues, bien sûr je pourrais aussi vous expliquer que le groupe CASH a tout déchiré dans la foulée …oui bien sûr je pourrais écrire ça. Bien sûr je pourrais également vous raconter le superbe concert de Sofaï, le public conquis et l’hommage qu’elle a rendu à sa Grand-Mère et à Jean-Pierre Lemozit … oui bien sûr … je pourrais le faire. Bien sûr j’aurais pu écrire tout le bien que je pense de Michel Jonasz qui a bercé mon adolescence et de tout le plaisir que j’ai eu à le voir ce soir … oui bien sûr mais justement non ! Pas ce soir

Il n’y aura qu’une seule photo pour la clôture de ce festival et ce sera celle des bénévoles. Toutes ces personnes admirables, dévouées, attentives et cela juste pour notre plaisir, à nous festivaliers. Tous ces gens fabuleux qui ne toucheront pas un seul centime durant cette semaine et qui font preuve d’une patience à toute épreuve même lorsque des irascibles irrespectueux viennent les interpeller. Merci à vous tous et toutes de votre dévouement et de votre gentillesse durant ces sept jours dédiés au très regretté Jean-Pierre qui, comme l’a rappelé Robert Mauriès, peut être extrêmement fier là où il se trouve. N’oublions jamais que sans les bénévoles il n’y aurait plus aucun festival. Alors Merci, Merci et encore Merci ! (Texte et photos : Alain Hiot)

Sur le programme, ce vendredi était dédié au Blues dans la ville, mais auparavant il y avait deux concerts sur la scène du village, L.R. Phoenix et Layla Zoe. Le premier est incontestablement ce que l’on appelle « une gueule » mais avec un plus : une voix incroyable qui vous embarque dans un univers très particulier. Mais la vraie claque est venue de Layla Zoe. Qualifiée par les médias de nouvelle Janis Joplin, « Firegirl » a justifié sans aucun problème cette réputation. Voici une artiste qu’il faut impérativement découvrir sur scène, c’est un vrai diamant !

Pour la soirée il fallait également absolument venir écouter le groupe CASH, qui sera d’ailleurs sur scène demain à 17 heures, car en dehors de l’animation du midi au Méphisto (et oui, eux aussi fréquentent ce lieu incontournable), ils ont donné deux sets vertigineux et pleins d’énergie, devant un public qui tardait à repartir vers d’autres lieux tant ces quatre là en ont sous le pied. A découvrir donc demain sans faute. (Texte et Photos : Alain Hiot)

Après avoir fêté l’anniversaire de l’incontournable Marc Loison dans l’incontournable Méphisto, la question était finalement assez simple : et maintenant comment rajeunir de trente-trois ans en une heure trente ? Et la réponse l’était encore plus : il fallait juste être présent ce soir pour le concert des Blues Brothers ! Une ambiance extraordinaire a ponctué cette journée, qui pourtant nous avait donné quelques inquiétudes puisque le set des Sugar Thieves a été interrompu par l’orage. Fort heureusement cela n’a pas duré très longtemps et les Voodoo Swing ont ensuite parfaitement réchauffé la scène du village avec leur Rockabilly puissant et festif.

Puis Manu Lanvin, dont le célèbre Papa s’est prêté avec une gentillesse absolue à une séance photos, et Neal Black ont ouvert de façon très musclée la soirée sur la grande scène. Manu est une boule d’énergie et a « scotché » pas mal de personnes qui le découvraient ce soir, malgré un volume sonore peut-être un peu trop élevé à certains moments. Et puis l’explosion totale avec les Blues Brothers, dont les deux mythiques fondateurs Steve Cropper et Lou Marini nous ont fait replonger dans ce film d’anthologie. L’espace Bessières était vraiment The Place To Be ce soir ! (Texte & photos : Alain Hiot)

Le mercredi 17 juillet, quatrième jour de festival, était consacré au traditionnel tremplin, et cinq groupes étaient donc en compétition.

Dans l’ordre de passage : Home Cooked Blues – Little Devils & The Suffle Blues Flame – Red Beans & Pepper Sauce – Rough Influence et Old Lightnin’ Richard Blues Band.

Attribution des prix :

Prix du Collectif des Radios Blues : Red Beans & Pepper Sauce
Prix Blues Magazine : Little Devils & The Suffle Blues Flame
Prix France Blues : Red Beans & Pepper Sauce et Old Lightnin’ Richard Blues band :
Prix de la salle Rio Grande de Montauban : Red Beans & Pepper Sauce
Prix All That Jazz : Rough Influence
Prix Disney Village : Rough Influence
Prix Cahors Blues Festival : Home Cooked Blues et Red Beans & Pepper Sauce.

Les gagnants du Prix Cahors Blues Festival :
Red Beans & Pepper Sauce et Home Cooked Blues

La soirée très grand spectacle de cette troisième journée va sans doute alimenter un peu plus le fameux débat « vrai Blues » / « pas Blues ». Deux formations pur Blues ont pourtant ouvert la journée sur la scène village, et quelles formations ! Chino and The Big Bet, second de l’European Blues Challenge de Toulouse, suivi de Big Mama Montse qui, en dehors d’être une artiste exceptionnelle, chronique également dans Blues & Co pour notre plus grand plaisir.

Puis à 21 heures sur la grande scène c’est AWEK qui a pris le relais pour une heure trente de vrai pur plaisir partagé avec le public. Alors sur le papier, c’est vrai, Zucchero ce n’est pas du Blues, mais quel spectacle il nous a ensuite offert !

Si pour une fois, au lieu de rester sur ces petites chamailleries, on pouvait se dire que finalement, si Zucchero a fait le plein de l’espace Bessières, alors il y a forcément une partie du public qui a découvert par la même occasion Chino, Big Mama ou AWEK. Et n’est ce pas là, peut-être, la meilleure façon de faire la promotion du Blues, à l’heure où les groupes ont tant de mal à survivre ? On a tous et toutes au moins une fois découvert une première partie dont on a ensuite suivi la carrière non ? Enfin … c’est juste mon avis. (Texte & photos : Alain Hiot)

Cahors Blues Festival, c’est la fête au quotidien sur les diverses scènes de la ville … Mais plus que ça, à l’heure du déjeuner, la communauté blues tout entière se retrouve au Méphisto pour y gouter aux bons petits plats du chef et plus encore pour s’y adonner à quelques jams appelées à rester longtemps dans les mémoires des amateurs de blues ! Ce midi, ce sont Marc Loison à la guitare et Mickael Mazaleyrat à l’harmonica qui se sont lancés dans le grand bain … Jean Guillermo, toujours présent sur les bons coups, nous a fait suivre la photo souvenir de ce moment. Amis du blues, ne manquez pas les rendez-vous quotidiens du Méphisto, l’institution blues culinaire de Cahors ! Attention, un bluesman en cache souvent quelques autres, pour le plus grand bonheur de tous bien entendu …

La température est encore montée d’un cran aujourd’hui sur le festival. L’ouverture s’est faite avec la Master Class animée cette année par Bernard Sellam, le génial guitariste-chanteur du groupe AWEK. Les plus petits ont pris de l’assurance depuis l’année dernière, les plus grands de la maturité, et tout ce petit monde a pris beaucoup de plaisir à jouer aux côtés de Bernard, devant un public bien présent. Puis Scarecrow est venu embraser le village avec son Blues Hip-Hop que beaucoup ont découvert aujourd’hui et qui été très bien accueilli.

En soirée explosion de talent, avec Shemekia Copeland tout d’abord, avec sa voix, son charisme et sa présence sur scène elle a fait hérisser plus d’un poil dans le public, puis la tuerie totale avec la découverte pour beaucoup des Royal Southern Brotherhood. Et là il faut tirer un grand coup de chapeau à Robert Mauriès pour la programmation de ce groupe qui va rester, cela ne fait aucun doute, dans les anales du festival ! (Texte & photos : Alain Hiot)