L’été arrive enfin avec ses festivals ensoleillés et ses concerts en plein air pour notre plus grand plaisir !
Groovin revient sur un artiste majeur de la Rock Music, le chanteur Joe Cocker,
The Raspy Voice qui nous quitté fin 2014 un peu trop vite. BB King, une des plus grandes figures du blues vient également de rejoindre le paradis des musiciens légendaires… A lire aussi, un compte rendu du Festiblues de Montréal 2014 et bien sûr vous retrouverez toute la programmation des festivals en pages centrales.
Toute l’équipe vous souhaite un très bel été bluesy et groovy !
L’après-midi, venez soutenir les finalistes du Tremplin Blues ! Parmi les 50 groupes qui ont candidaté au Tremplin Blues 2015, la commission d’écoute a sélectionné 6 groupes dont nous vous révélons les noms et les dates de passage !
« B.B. King est mort ». J’étais ce jour du 15 mai en Californie lorsque la nouvelle tant redoutée est tombée. Rentré en France dix jours plus tard, j’ai pu mesurer l’ampleur des moyens que la presse quotidienne européenne avait déployé pour lui rendre hommage. Gilbert Béreau, toutefois, revient à sa façon sur ce monstre sacré.
Hound Dog Taylor : André Fanelli a eu la chance, en 1972, de passer plusieurs jours en sa compagnie. Il nous fait part de ses souvenirs comme de ses impressions.
« Chanteuses de Blues ou l’Éloge des Rebelles » : c’est au tour de Billie Holiday, Big Mama Thornton et Janis Joplin d’être dévoilées sous leur côté le plus rebelle.
D’une soirée à San Francisco, à un retour sur la lap-steel guitar : si vous avez envie de découvrir cet univers sonore ou de mieux le connaitre, André Fanelli vous suggère quelques pistes.
Blues Music Awards, comment ça marche ? : Gilbert Béreau décortique pour vous le fonctionnement de cette institution qui distribue ses récompenses depuis 35 ans.
Suite et fin du Carnet de Voyage « Trip Blues » de Jean-Michel Rock’n’Blues qui s’achève à Chicago.
Bien sûr vous retrouvez les comptes-rendus de grands festivals, comme le Chicago Blues Festival, Jazz & Blues Festival de Léognan ou le Louisiana Cajun & Zydeco… Mais nous attachons également la plus grande importance aux comptes-rendus des concerts organisés par des passionnés tout au long de l’année dans nos plus ou moins petites salles du sud. N’hésitez pas à vous déplacer. Ces concerts, généralement de très bonne qualité, permettent une proximité et une complicité avec les artistes que vous ne retrouverez pas forcément lors des grands évènements ou en tous cas sont complémentaires. Soutenons et aidons le tissu local (musiciens, clubs, programmateurs, associations, petites municipalités…) qui maintient et fait vivre le blues dans le sud. Comme aime le dire notre ami Gilbert, « Musique vivante…. sortez !!! »
(Lire également à ce sujet l’introduction du compte-rendu du Festival « Jazz & Blues de Léognan » en page 9 de ce numéro).
Ensuite, quand vous aurez lu les chroniques de cd, le programme des prochains concerts régionaux et les dernières infos, vous aurez fini de lire Feeling Blues que nous nous efforçons de rendre plus lisible, plus créatif et plus personnel pour vous satisfaire, car vous êtes si nombreux à nous prouver votre attachement !
Qu’un bel été vous accompagne !
Ça bouge pas mal pour Gaëlle Buswel en ce moment puisque après avoir appris la distribution de son album « Black to Blue » au Japon et son classement dans les coups de cœur des plus grands magasins Tower Record, on pouvait la retrouver récemment en interview dans l’émission TV du SON dans mon SALON …
Les voyageurs de la SNCF qui passaient Gare St Lazare vendredi matin ont également eu la chance de la croiser lors d’un Showcase qu’elle donnait en compagnie de son complice guitariste Michaal Benjelloun … Une belle rencontre puisque son programme estival bien chargé la conduira dans les prochains jours au Enghien Jazz Festival, au Cholet Festival Estijazz, au Ejam Festival de Digne-Les-Bains, au Cahors Blues Festival ou encore à Jazz en Tourraine !
Le Buis Blues Festival fêtera cette année ses 10 ans et vous présente un petit aperçu de ce à quoi cela devrait ressembler … Réservez d’ores et déjà votre avant dernier week-end d’aout et rendez-vous au BBF les 20, 21 et 22 aout 2015 pour souffler les 10 bougies du festival en compagnie des bénévoles de l’association L’Ecole Buissonnière !
Le Buis, c’est à seulement 25 Km au Nord de Limoges et à 375 Km au Sud de Paris … à 320 Km au Nord de Toulouse, à 400 Km à l’Ouest de Lyon et à 250 Km à l’Est de La Rochelle … Tout le monde peut donc y aller !
Comment remercier tous les amis de la Blues Freeway et tous les artistes qui ont souhaité être présents le 20 juin au soir pour le concert de soutien à France Blues organisé au Sonograf’ ? Les mots manquent forcément, mais nous garderons tous en tête le souvenir de nos yeux un peu embrumés avant et après les concerts, celui de la photo de famille devant la Cadillac, celui des échanges entre les concerts, celui des coups de cœur pour Lucas Blues Project, pour Mathieu Pesqué, pour Charlie Fabert ou plus simplement pour les trois … Une chose est certaine, si tout le monde ne se connaissait pas forcément avant le début de la soirée, chacun a trouvé au Sonograf’ de nouveaux amis, de futures collaborations, d’autres horizons à découvrir !
La fête a été belle, tout le monde s’est régalé, et si l’on a eu tout le loisir de remercier les musiciens et amis qui ont œuvré pour que tout soit parfait, il nous reste quand même à saluer le public qui a lui aussi contribué à la réussite de la soirée en achetant son ticket pour le concert, en s’offrant les disques des artistes ou encore en arborant le badge « Je soutiens France Blues … et vous ? ». Des soirées avec trois groupes français de ce calibre, on en refait toutes les semaines et au risque de se répéter … Merci à Charlie Fabert & Co, à Mathieu Pesqué & Friends, à Lucas Blues Project, aux équipes de la Blues Freeway et du Sonograf’ !
Ce Numéro 77 de Blues Magazine est un peu particulier,
Tous les médias en ont parlé, Riley Ben King alias B.B. King nous a quittés, le 14 mai dernier à l’âge de 89 ans. Ce géant de la musique afro/américaine s’en est allé rejoindre les Robert Johnson, John Lee Hooker et consorts, quel festival là-haut !
Son style était reconnaissable entre mille, grâce sans doute à son vibrato main gauche inimitable. Son plus gros succès restera certainement « The Thrill is gone » de 1951 et qu’il popularisa en 1969. Ce titre lui permit d’obtenir son premier Grammy Award en 1970, il en obtiendra quinze tout au long de sa carrière. Bien au-delà des Etats-Unis, sa musique a traversé les frontières et parcouru le monde entier. Figure emblématique de la musique du diable, il a été la source d’influences de nombreux musiciens et n’eut de cesse de défendre et faire découvrir le blues. Nous l’avions rencontré à plusieurs reprises : c’était un homme chaleureux, rigolard voir goguenard, disponible et d’une grande gentillesse, et, bien que nous nous y attendions un peu, sa mort nous touche beaucoup, rendons-lui un grand hommage.
Aujourd’hui sa fidèle Lucille est veuve ! Elle va se retrouver bien seule, condamnée à rester enfermée dans son étui. ! Il l’a tant caressée, cajolée et fait pleurer.
Pris de court en plein bouclage par cette triste nouvelle, nous n’avons pas eu la possibilité de préparer un dossier sur Mister King (ce sera pour le prochain numéro).
Nous avons juste pu insérer à temps une rencontre Mémorable entre Yazid Manou (Attaché de presse…) et B.B.King…
Nous avions prévu une couverture avec Popa Chubby, mais je pense qu’il ne nous en tiendra pas rigueur ! Nous gardons cependant dans ces pages, son interview récente.
Vous découvrirez le Luthier Joël Gruau et ses étranges guitares. Il a coutume de dire qu’il est né dans la sciure et les copeaux. En effet fils et petit fils de menuisier, il a toujours vécu dans cette univers et l’amour du bois, de là à fabriquer des guitares il n’y avait qu’un pas.
Première partie d’une nouvelle SAGA : sur l’émission DE QUOI J’VAIS M’PLAINDRE Cher à notre collaborateur Jean Marcel Laroy. Dans le style Salut les Copains diffusé quotidiennement sur Europe 1, à la belle époque des années 60. Patrick Verbeke avait réussi dans les années 90 à reconvertir le directeur des programmes de cette même radio, pour faire à l’antenne ce qu’il enseignait aux enfants des écoles : L’HISTOIRE DU BLUES. Jean Marcel Laroy à ressorti ses écoutes, enregistrées sur des cassettes à l’époque !pour vous faire partager ces moments devenus historiques.
INTERVIEWS :
JOANNE SHAW TAYLOR : L’arrivée d’un nouvel album de la miss étant beaucoup de plaisir, il nous paraissait normal d’essayer d’en savoir plus à son sujet, nous vous livrons le fruit de nos brefs mais efficaces échanges…
Après le jeune groupe cosmopolite Blues Pills, Blues Magazine poursuit son tour d’horizon des meilleurs espoirs de la scène blues/rock avec les allemands de ZODIAC.
LAURENT BOURDIER : le boss du festival du BUIS BLUES FESTIVAL (BBF pour les intimes) nous raconte la préparation d’un tel évènement, comment faire agir et réagir les collectivités, les associations, les habitants…
THIBAUD DEGRAEWE : Suite à la projection public du documentaire TO ME THAT’S THE BLUES, il nous semblait intéressant de faire plus ample connaissance avec son jeune réalisateur…
RAUL MIDON : Nous parle de son dernier album DON’T HESITAT et revient sur son parcours, sa tournée…
Toutes les rubriques que vous connaissez bien sont également traitées dans ce numéro, pour bien occuper vos moments de farnientes. Et s’il vous reste encore du temps n’oubliez pas d’allé jeter un coup d’œil sur notre site : www/bluesmagazine.net ou notre réseau social : Face book.
Nasser Ben Dadoo dit « Hat Man » nous livre l’essence d’un blues vivant et explorateur… Il nous emmène vers un chaleureux voyage qui puise sa source le long du Mississipi, nous transportant des portes de Memphis jusqu’aux clubs électriques de Chicago. Ses œuvres inspirées, emplies de groove et de swing, riches de multiples brisures rythmiques et de fréquentes improvisations, se veulent sincères et jubilatoires. Et c’est bien là que réside toute la singularité du groupe : l’utilisation du blues comme antidote à la morosité …
Nasser Ben Dadoo « Hat Man Session » + Guests Le mercredi 24 juin à 21h30 à L’Arthemuse – 5 rue Armand Bedarrides – 13006 Marseille
PAF: 12 euros
Artistes invités : Olivier Gotti – Marko Balland – Steven Mc Callum – Fred and the Black Hats ….
Partenaire indéfectible depuis les premiers balbutiements de l’association, la Blues Freeway, consciente des difficultés récurrentes pour obtenir les financements indispensables pour mener à bien nos projets, a décidé d’organiser un concert de soutien au profit de France Blues ! Et comme dans cette région on ne se moque pas du public, l’équipe d’organisation a concocté une affiche de rêve réunissant des artistes que nous avons eu la chance et l’honneur d’envoyer se produire à l’International Blues Challenge de Memphis … Le gratin du blues réuni pour une soirée unique !
La présentation de la soirée sur le site du Sonograf’ :
C’est avec beaucoup de spontanéité que ces trois artistes ont répondu présents à ce concert de soutien pour l’association France Blues, association de référence pour porter haut le Blues en France et promouvoir le Blues et genres musicaux associés.
Charlie Fabert :
Charlie Fabert est considéré comme l’un des guitaristes les plus doués de sa génération. Il s’est produit sur nombre de scènes prestigieuses en Europe aux cotés de Fred Chapelier, Paul Cox…
Lucas Blues Project :
Ils ont représenté la France dans la catégorie « Jeunes » au prestigieux International Blues Challenge de Memphis en janvier 2014
Mathieu Pesqué :
Auteur compositeur de classe internationale, mais également chanteur qui peut côtoyer sans gêne Paul Cox, Sean Taylor, ou Neil Young … Car l’animal a aussi cette patte, cette griffe qui fait la différence ! »
Vous pourrez pendant la soirée vous procurer le tout nouveau badge « Je soutiens France Blues », l’accessoire de mod le plus « In » de l’été blues 2015 !!!
On se donne donc rendez-vous le 20 juin à 21 heures …
Ca se passe au Sonograf D901, ZA La Cigalière 84250 Le Thor Téléphone : 04 90 02 13 30
• B.B. King : Les amours du roi
À l’été 1989, B.B. King s’était longuement confié à Soul Bag. Pour lui rendre un premier hommage (avant un numéro spécial à la rentrée), nous republions, avec des photos inédites, cet entretien qui en dit long sur la flamme qui animait l’ambassadeur du blues. Par André Fonteyne
• Dossier Delta Blues
> Origines et évolution
En ouverture, retour sur la genèse du Delta blues et sur l’histoire de la région qui l’a vu naître. Par Gérard Herzhaft
> Le Delta blues en 50 artistes
Derrière ses allures frustres, le Delta blues cache une richesse foisonnante qui a irrigué de sa puissance évocatrice un pan entier de la musique populaire du XXe siècle. Pour s’y (re)plonger les deux oreilles, nous en avons dressé un panorama à travers cinquante personnalités. D’abord les géants et les pionniers qui définirent les bases du style sur disque à compter du tournant des années 1930. Puis les “passeurs” qui, à l’instar d’un Muddy Waters et d’un Howlin’ Wolf, en transposèrent le langage au sein d’une forme orchestrale nouvelle. Ensuite, un cortège de bluesmen révélés tardivement, témoins de la pérennité comme de l’évolution locale d’une culture fortement ancrée dans sa région natale. Enfin, plus proche de nous, un lot de porteurs de flambeaux qui, des années 90 à nos jours, ont prolongé le battement si prenant d’une denrée musicale impérissable. Panorama réalisé par Frédéric Adrian, Philippe Bas-Rabérin, Jean Buzelin, Éric D., Gérard Herzhaft, Dominique Lagarde, Daniel Léon, Christophe Mourot, Jacques Périn, Nicolas Teurnier, Alain Tomas.
> Chez R.L. Burnside : Juke-Joint maison
Sillonnant le Mississippi avec pour guide David Evans, Gérard Herzhaft s’arrête un soir de 1979 chez la famille Burnside. Récit d’une rencontre festive.
> Honeyboy Edwards : On the road again
En 2006, le bluesman nonagénaire prenait une éniéme fois la route pour une tournée éclair entre Chicago et La Nouvelle-Orléans. Nicolas Teurnier était du voyage. Témoignage.
> Génération(s) Delta blues
Les fossoyeurs du blues repasseront. Au Mississippi et plus particulièrement dans le Delta, la scène reste active. Trois acteurs représentant autant de générations en attestent. À seulement 16 ans, Christone “Kingfish” Ingram s’inscrit en fer de lance de la jeune vague. Jeff Konkel utilise tous les moyens à sa disposition pour défendre, préserver et promouvoir la tradition locale. Enfin, L.C. Ulmer, qui a soixante-dix ans de plus que Kingfish, est une mémoire précieuse animée d’une foi inébranlable. Portraits. Par Daniel Léon
• Van Morrison, le blues et la soul : Les vagues de l’âme
Quelle musique joue Van Morrison ? Les critiques s’accordent à dire que le chanteur nord-irlandais est un genre à lui tout seul. Mais parmi toutes les composantes de son style, le blues et la soul occupent une place éminente : elle est évidente dans l’album de duos qu’il publie l’année de ses 70 ans ; elle est manifeste dans tout le reste de son œuvre.Delà à faire de lui l’anti-rockstar qu’il prétend être… Par Julien Crué
• Lil’ Ed Williams : Le blues à impériale
Il y a, dans la musique de Lil’ Ed, quelque chose d’un bus – d’aucuns diront d’un train – lancé à pleine vitesse, dont les freins ne fonctionnent plus et que rien ne peut arrêter. Digne héritier de son oncle J.B. Hutto, mais aussi de devanciers comme Hound Dog Taylor ou bien Magic Slim, il assène son blues sans se poser de question, semelle de plomb au plancher et bottleneck greffé à l’auriculaire. Et s’il concède parfois une pause, c’est pour mieux repartir de plus belle pour produire sa musique brute et vraie, assurément parmi les plus excitantes de ces trente dernières années. Par Daniel Léon
• Tad Robinson : Lâcher prise et avancer
En dépit d’une carrière qui s’étend sur quatre décennies et d’un corpus discographique remarquable de constance et de qualité, Tad Robinson reste à ce jour largement méconnu des amateurs. Peut-être paie-t-il le prix d’une liberté stylistique qui l’aura vu passer au fil des ans d’un blues chicagoan jazzy-jump vers une soul sudiste qui, si elle respecte la tradition, sait aussi se teinter de modernité. Non content d’accumuler les compétences (chanteur, harmoniciste, auteur, compositeur…), cet artiste complet a su rester humble et continue d’avoir des étoiles dans les yeux lorsqu’il évoque ses idoles. Le point sur son riche parcours. Par Ulrick Parfum
• Robben Ford : Au puits du blues
Le guitariste Robben Ford a aujourd’hui la soixantaine bien tassée. La belle série d’albums qu’il publie depuis 2013 sur le label Provogue prend pourtant des allures de cure de jouvence. Sur le dernier en date, “Into The Sun”, il déploie peut-être plus que jamais son talent d’auteur-compositeur. L’artiste nous explique sa démarche et livre quelques souvenirs de ses débuts lorsqu’à la fin des années 60, il a rencontré le blues… Par Éric D.
• Aaron Parnell Brown : Le cœur à l’ouvrage
Avec “The Tin Man”, son excellent deuxième album, ce chanteur et songwriter de Philadelphie semble avoir toutes les cartes en main pour s’inscrire durablement dans les playlists des amateurs de soul chatoyante et boisée. Présentations. Par Nicolas Teurnier
• Saun & Starr : Hold on, they’re coming
Éléments clés de la dramaturgie soul déployée par Sharon Jones & The Dap-Kings sur “I Learned The Hard Way”, la paire de choristes Saun & Starr quitte l’arrière du mix et de la scène pour investir le premier rang. Et se retrouver, avec “Look Closer”, sous les lumières dédiées à celles qui sortent un album sous leur nom. Par Franck Cochon
• Dee Dee Bridgewater : Quête et héritage
À l’occasion de la sortie de son nouvel album “Dee Dee’ Feathers”, enregistré avec le New Orleans Jazz Orchestra d’Irvin Mayfield, Dee Dee Bridgewater a confié à Soul Bag la teneur de ses projets et préoccupations. Une occasion aussi de revenir sur les épisodes d’une carrière riche de trois Grammys. Par Alain Tomas
• Kevin Doublé & Éric C : Blues au grand jour
Pour se ressourcer tout en prennant des risques, Kévin Doublé et Eric Chambouleyron se produisent dans un format en duo élastique jusqu’à quatre personnes. La sortie d’un excellent disque est l’occasion d’en parler. Par Christophe Mourot
• Ester Rada : Musicienne du monde
Née en 1985 en Israël de parents éthiopiens, obligés de fuir leur pays à cause de la grande famine, Ester Rada semblait prédestinée au métissage. Tout fraîchement trentenaire, la chanteuse délivre avec son premier album éponyme une musique qui défie les catégories, mariage unique entre la soul de ses idoles et l’éthio-jazz de ses aïeux. Par Mathieu Presseq
• Coffrets Paramount : Visite guidée
On doit à Revenant Records de passionnantes rééditions, comme les œuvres du banjoïste Dock Boggs ou l’imposant coffret “Screamin’ And Hollerin’ The Blues” consacré à Charley Patton en 2001. Aujourd’hui associé au label Third Man de Jack White, Revenant propose deux coffrets monumentaux consacrés au catalogue Paramount de l’entre- deux-guerres. Explications de Dean Blackwood, le patron du label. Par Éric D.
• Vicious Steel : Labours blues
Sensation du dernier tremplin de Blues sur Seine, le duo nous explique comment il creuse son sillon. Par Christophe Mourot
Et aussi : hommages à Percy Sledge et Ben E. King.