France Blues

Prouvé depuis des décennies par le corps médical le blues réduit le stress, fait baisser la pression artérielle, renforce le système immunitaire, développe la mémoire, aide à se centrer, développe le souffle, soulage les douleurs physiques, apprend à respirer, apporte une sensation de confort et bien-être, facilite la digestion et donne le sens du rythme.

L’équipe d’Aventure Blues Complice de Tournon d’Agenais a bien compris tous les bienfaits qu’apporte cette musique et a mis en place depuis plus de 20 ans un stage Music Blues qui propose un travail musical d’ensemble atypique et motivant, à la fois moderne et parfaitement adapté. Il donne également aux participants l’opportunité de dynamiser leurs relations, un véritable pont entre la pratique amateur et le milieu professionnel du spectacle vivant. Enfin, il permet à tous ces élèves de livrer devant un public aficionados un final grandiose lors d’une Blues Station exceptionnelle qui clôturera cette session le samedi 29 octobre dans la salle de l’Abescat à Tournon d’Agenais.

C’est donc une petite soixantaine de musiciens amateurs venus de toute la France, de Suisse, de Belgique, qui se sont retrouvés depuis lundi et qui pratiqueront le blues cette semaine au lycée L’Oustal à Villeneuve sur Lot. Guitare, harmonica, piano, contrebasse, batterie, saxophone et chant, plus de 10 ateliers.

Cette année c’est un plateau d’artistes de l’état du Massachusetts situé au nord est des États-Unis « The Boston All-Stars » qui animent les ateliers : Billy Price au chant, Anthony Geraci au piano chant, Barrett Anderson à la guitare, Paul Loranger à la basse et contrebasse, John Van Der Pool au saxophone, Kurt Kalker à la batterie et en guest de cette formation l’excellent guitariste et arrangeur Alex Schultz et le grand harmoniciste de Chicago Russ Green.

Cette magnifique équipe américaine sera soutenue par les meilleurs artistes européens : Nico Wayne Toussaint à l’harmonica, les espagnols Tonky De La Pena à la guitare, Paul San Martin au piano, Gladys Amoros au chant, Michel Foizon à la guitare, Abdell ‘‘B Bop’’ Bouyousfi à la basse & contrebasse), Sylvain Tejerizo au saxophone et Hugo Deviers à la batterie.

Cette année encore, France Blues a sélectionné un jeune artiste et lui  octroyé une bourse pour participer à ce stage qui est devenu une référence au niveau national !

L’Association France Blues est heureuse de rendre publique la Promotion 2022 de son Blue Hall Of Fame.

Le Blues Hall of Fame Français a été créé pour rendre hommage à l’apport substantiel d’artistes, de personnalités ou d’organisations qui contribuent ou qui ont contribué significativement à la renommée et au rayonnement du blues en France.

Pour être intronisé au Blues Hall of Fame Français, il faut soit être Français, soit avoir eu une longue carrière en France et avoir joué un rôle important dans la transmission d’un style, de connaissances particulières, etc.

Après une première Promotion dédiée aux « Pères du Blues Français » en 2019 et une ouverture vers les labels historiques, la littérature, la presse et les festivals en 2020 et 2021, le Blues Hall Of Fame Français ouvre ses portes cette année à quatre nouveaux entrants que vous pouvez découvrir sur la page https://franceblues.com/?page_id=7210

Jagoblues et France Blues s’associent pour l’organisation du 9ème Challenge Blues Français avec le soutien de l’European Blues Union et de la Blues Foundation.

Ce concours est doté de trois prix :

• L’accompagnement d’un groupe au 39ème International Blues Challenge à Memphis en janvier 2024
• L’accompagnement d’un artiste solo/duo au 39ème International Blues Challenge à Memphis en janvier 2024
• L’accompagnement d’un groupe ou d’un artiste solo/duo au 12ème European Blues Challenge à Zaandam (Pays-Bas) en avril 2024

Pour pouvoir participer

• les candidats doivent être adhérents de France Blues dans la catégorie « Membre Actif », et être à jour de leur cotisation 2022. En outre et en cas de qualification, le candidat devra être à jour de sa cotisation au moment des différents Challenges auxquels il sera appelé à participer.
• De la même façon, un membre au minimum de chaque groupe devra être sociétaire de la Sacem (condition imposée par cette société civile pour les bénéficiaires de son aide à l’international).
• Les groupes et artistes ayant représenté la France aux précédentes éditions des concours internationaux (IBC et EBC) ne sont pas éligibles pendant une période de 5 ans.

Toutefois, un artiste ayant précédemment participé en solo/duo pourra faire partie d’un groupe sélectionné dans la mesure où il n’en est pas le leader. De même, un membre d’un groupe précédemment sélectionné pourra se présenter en solo/duo ou faire partie d’un autre groupe. L’acceptation ou le refus de ces cas particuliers sera décidée par le bureau de France Blues en tenant compte des règlements internationaux de la Blues Foundation et de l’European Blues Union.

• La catégorie groupe est constituée de 3 musiciens et plus, le concours financier de France Blues étant toutefois limité à 5 musiciens pour ce qui concerne les transports et l’hébergement.
• Un candidat ne pourra s’inscrire que dans l’une des deux catégories « Solo/duo » ou « Groupe

Candidature

• La date limite de candidature est fixée au 29/10/2022.
• Les candidats devront envoyer avant cette date leur formulaire d’inscription (téléchargeable ici) accompagné de 3 fichiers MP3, d’un lien vidéo présentant le groupe sur scène et de la fiche technique du groupe.
• Les candidatures seront soumises à un comité de présélection composé de professionnels. Ce comité de présélection désignera 4 finalistes avec un minimum de 1 finaliste dans chaque catégorie (groupe et solo/duo).
• La liste des finalistes sera dévoilée au plus tard le 15/11/2022

La finale

• Elle se déroulera le samedi 8 avril 2023 dans la salle de L’Ecrin à Talant (Dijon Métropole – 21) devant un jury de professionnels composé de représentants de magazines, d’animateurs de radio, de programmateurs, etc. La Sacem sera invitée à y participer. Ce jury désignera les formations retenues pour les trois prix.
• Les finalistes se produiront 20 minutes chacun et bénéficieront d’un backline commun. Les batteurs seront autorisés à utiliser leurs propres cymbales et leur caisse claire. Les autres musiciens pourront disposer de leurs « effets ».
• Un changement de plateau de 10 minutes sera prévu entre chaque groupe durant lequel il sera procédé à un rapide soundcheck !
• La participation à la finale ne donnera pas lieu à rémunération des candidats qui seront cependant défrayés par un forfait transport.

La prise en charge de l’hôtel sera assurée pour la nuit du 8 avril pour les seuls artistes, à l’exclusion des managers ou autres accompagnateurs, des formations effectuant plus de 200 kms. L’hébergement se fera en chambres doubles, donc 3 chambres pour un groupe de 5).

Le forfait transport sera de 300 € pour les groupes effectuant plus de 200 kilomètres depuis l’adresse sous laquelle le groupe a adhéré à France Blues et de 150 € pour moins de 200 kilomètres. Pour les solos et duos le forfait sera de 200 € pour les participants effectuant plus de 200 kilomètres depuis l’adresse sous laquelle ils ont adhéré à France Blues et de 100 € pour moins de 200 kilomètres.

• Les finalistes s’engagent à communiquer sur leur participation aux Challenges en précisant explicitement que l’opportunité de cette participation leur a été permise par France Blues.
• L’inscription sous-entend l’acceptation sans réserve des participants aux règles du concours et à celles de l’International Blues Challenge et de l’European Blues Challenge.
• Les groupes s’engagent bien entendu à se libérer s’ils sont choisis pour Memphis ou pour l’Europe.
• La prise en charge des frais de déplacement voire des frais d’hôtellerie pour ces concours est liée comme chaque année à l’obtention du financement (subventions, mécénat, cotisations). Dans l’hypothèse où le financement ne serait pas obtenu (ou partiellement obtenu), le ou les groupes déclarés vainqueurs de ce Challenge pourraient bénéficier d’un défraiement forfaitaire (sur justificatifs).

Magazine trimestriel du Blues en France, d’un format pratique (16 cm X 24 cm), le magazine comporte 96 pages. Tout en couleur et abondamment illustré de photographies, le magazine vous fait revivre les concerts des artistes en tournée en France, vous replonge périodiquement dans l’histoire et les racines de la musique BLUES, sans oublier bien entendu de vous parler des dernières nouveautés du BLUES.

Au sommaire du N° 106

– Les interviews de Neal Black, Gunwood, Elise & The Sugarsweets, Axel Bauer, Nina Attal, Nico Wayne Toussaint, Lee O’Nell Blues Gang, Ka & The Blue Devils …

– Les comptes rendus de concerts et de festivals de Dax Motors N’Blues, Grésiblues, Hôtel Vast Horizon, Blues Party de l’Isle d’Abeau, Scène J-R Caussimon saison 2021-2022, Blues In Queyssac, Mupop, du son à Montluçon, Tracteur Blues, Blues Availles

– Le focus du trimestre : Greg Zlap

– La saga Jerry Boogie McCain

– La première partie du dossier La Marque Imperial

– et les rubriques habituelles : Chroniques CD, DVD, Livres, l’Harmonica de Jean-Marc, La guitare de François, la basse de Pascal, Retour Pédagogique, la Lettre et l’Esprit et Surfin’ Blues

Renseignements et abonnements sur www.bluesmagazine.net

Le Blues Maron Festival se veut être un lieu de rencontre de deux cultures, le Blues Américain et le Maloya, deux musiques de cœur qui expriment des sentiments forts tels que la souffrance, l’oppression et la soif de liberté. Deux expressions musicales différentes et pourtant si similaires dans les ressentis car ils tirent leurs origines du même continent : L’Afrique.

La première édition aura lieu à La Réunion (5 lieux, 5 concerts)

Avec une programmation mêlant artistes réunionnais (Zanmari Baré, Ziskakan, Éric Triton, Saodaj), nationaux (Nico Duportal, Julien Brunetaud, Lowland Brothers) et internationaux (Alabama Mike, Kat Riggins, Tao Ravao & Vincent Bucher), le Blues Maron Festival est une invitation à la (re)découverte de voix et d’univers musicaux hors normes.

Renseignements sur www.bluesmaron.com/

Au sommaire :

• Robert Finley : « un homme modeste »
Jamais sous-titre n’aura aussi bien collé à la personnalité d’un artiste nous faisant l’honneur de faire la couverture d’ABS Magazine : « Un homme modeste ». Robert Finley fait partie de ces rares personnes dont la rencontre vous donne l’impression que le temps s’arrête et que, pour elles, rien n’est plus important que vous. Gentillesse, humilité, mais aussi et surtout engagement et talent caractérisent cet artiste qui émeut son auditoire dès les premiers sons de sa voix. Crississippi (Crissier), avec son Blues Rules Festival, fut en juin dernier l’écrin idéal pour qu’un artiste d’une telle envergure s’exprime : à la fois humble, passionné et accueillant, le festival se trouvait totalement en phase avec son invité. Gilbert Guyonnet, dont le voyage en Suisse était motivé bien sûr par le festival mais aussi par la rencontre avec Robert Finley, s’est retrouvé enrôlé dans l’équipe de bénévoles ! Comment mieux vivre les choses que de l’intérieur, me direz-vous ? Je vous laisse juger : il raconte. (À noter que Robert Finley sera à l’affiche du festival Blues sur Seine en novembre prochain : courez-y !). Par Gilbert Guyonnet

• Harmonica Khan
Dans une rubrique intitulée « à chacun ses mauvais goûts… », Patrick Derrien met sa plume au service d’un artiste de blues de Chicago fort peu connu : l’harmonicite Harmonica Khan, disparu en 2005 à l’âge de 70 ans. Des photos inédites et une video permettent de mettre un visage sur cet artiste que peu d’amateurs ont eu l’occasion de croiser. Par Patrick Derrien

• Johnny Twist : Rockin’ boogie blues star
Poursuite du travail de réédition d’articles marquants de Jean-Pierre Urbain. Cet article que Jean-Pierre avait consacré – dans notre magazine papier (ABS# 48, décembre 2015) – à l’énigmatique Johnny Twist, avait fait date, tellement cet artiste déteste les interviews et encore plus les photos. Un moment rare donc. Nous sommes heureux d’y ajouter quelques documents inédits et l’apport de la vidéo est un plus indéniable ; s’agissant de Johnny Twist, quel plaisir de le voir enfin de chair et d’os avec sa Flying V dans son magasin… Par Jean-Pierre Urbain

• Jazz Me Blue / MNOP 2022 : Mémoire d’organisateur, canicule et points de suspension.
Nous replongeons avec bonheur dans les moments qui ont façonné cette formidable édition du MNOP Tour 2022. Par Stéphane Colin

• Trombone Shorty : Suprafunkrock à Jazz à Vienne !
Jazz à Vienne consacrait le 10 juillet 2022 une soirée à La Nouvelle-Orléans version funk… Ce fut entre autre l’occasion d’un concert inoubliable de Trombone Shorty Andrews. Par Marcel Bénédit

En fin de magazine, ce numéro présente un très grand nombre de chroniques de CD, livres, DVD.

Abonnez-vous ! Ce magazine est gratuit : www.absmag.fr

Au terme des deux jours du Tremplin des RDV de l’Erdre, le jury a désigné les lauréats suivants :

1er Prix : An Diaz & Yokatta Brothers (Programmation en 2023 aux RDV de L’Erdre)
2ème Prix : Sophie Malbec (Aide à l’enregistrement)
3ème Prix : VW Project (Bourse Crédit Mutuel)

France Blues a pour sa part remis un prix spécial à Touch Of Groove, le groupe étant ainsi directement qualifié pour la finale du 8ème Challenge Blues Français qui se déroulera à Talant le 7 avril 2023 et ayant ainsi l’opportunité de gagner sa place pour l’International Blues Challenge à Memphis en janvier 20224 et/ou pour l’European Blues Challenge 2024.

La Blues Foundation vient de désigner l’ex-agent artistique et ex-membre du Conseil d’Administration Kimberly Horton au poste de Présidente et Directrice par intérim. Cette nomination intervient à la suite du départ de sa prédécesseuse, Judith Black.

Originaire de Jackson, Mississippi, directrice et agent d’artistes pendant quinze ans, fondatrice de Heathrow Muzik Box, LLC, Kimberly Horton a accompagné la carrière de nombreux artistes de blues de renommée internationale, notamment Johnny Rawls, Billy Price, Lattimore, Dexter Allen, Lady A, Big Llou Johnson et Eric Nolan du célèbre groupe R&B et soul, The O’Jays … Elle est également l’assistante personnelle de Taj Mahal.

Diplômé de Belhaven et de l’Université de Jackson à Jackson, MS, Kimberly Horton a obtenu deux maîtrises en gestion et en santé publique.

Après avoir collaboré avec des légendes vivantes du blues, Kimberly Horton déclare avoir hâte de travailler avec la nouvelle génération d’artistes de blues et d’apporter plus de diversité à la Blues Foundation. Ses premières taches concerneront la préparation et la bonne réalisation des événements phares de l’organisation, notamment l’International Blues Challenge en janvier 2023 et les Blues Music Awards en mai 2023.

Au nom de France Blues, nous souhaitons à Kimberly Horton la bienvenue dans ses nouvelles fonctions. Pour avoir eu la chance de la rencontrer alors qu’elle était Administratrice de la Blues Foundation, nous savons que c’est une personne attentive et compétente mais aussi une véritable passionnée de blues et nous lui accordons toute notre confiance pour cette période de transition.

Toute l’actualité de la Blues Foundation est à découvrir sur www.blues.org

Dès 2019, les festivals adhérant au SMA commencent à mettre au cœur de leurs préoccupations la nécessité d’agir ensemble en faveur de l’indépendance et de la diversité. En effet, la concurrence entre les festivals s’accroît, des groupes français ou internationaux et capitalistiques pénètrent le territoire et s’emparent du secteur des musiques actuelles : les mouvements de concentration s’accentuent, et cela tant d’un point de vue vertical et horizontal.

Ainsi, après une première étape de décryptage et d’analyse du contexte présentés dans l’étude « Festivals : indépendance et diversité », ces festivals souhaitent à présent initier une dynamique collective, largement ouverte, en proposant à d’autres festivals de rejoindre leur démarche. Ensemble, ils ont jugé important de sensibiliser les publics de leurs manifestations au contexte qu’ils traversent. C’est ainsi que la campagne Vous n’êtes pas là par hasard est née.

Les festivals qui prennent part à la campagne sont aujourd’hui fortement préoccupés par l’évolution très rapide de leur environnement sectoriel et institutionnel : accélération extrêmement inquiétante de la concentration économique, concurrence accrue et déséquilibrée, inflation des coûts de cession et difficulté d’accès à certaines catégories d’artistes, baisse des financements publics, apparition de nouvelles normes et règlementations difficiles voire impossibles à assumer (sécurité, niveaux sonores), fragilisation des structures à la suite de la crise sanitaire…

1. UNE CONCENTRATION ÉCONOMIQUE ET UNE CONCURRENCE ACCRUE

Fort développement des festivals musicaux depuis la fin des années 1980 > entre 2010 et 2017, le poids des festivals dans l’ensemble de la diffusion de musiques actuelles est passé de 11 à 15 % en termes de nombre de représentations, de 20 à 25 % en termes de fréquentation et de 15 à 21 % en termes de billetterie* [*source : CNV]
Aiguisant l’appétit de grands groupes privés, français comme internationaux, extérieurs au secteur
Des festivals au cœur de mouvements de concentration économique très importants: rachats, alliances, prises de participation, “franchises”, duplication d’évènements, intégration verticale des activités (billetterie, production d’artistes, diffusion, etc.)
Dans un contexte de concurrence désormais internationale, où les spécificités françaises en matière de politique culturelle sont fragilisées par des traités internationaux (CETA, JEFTA, futur TAFTA) au fort potentiel dérégulateur.

2. DES CONTRAINTES EN MATIÈRE DE PROGRAMMATION

Ce contexte de concurrence accrue et déséquilibrée engendre :

Des stratégies d’exclusivité et de “circuit fermé” pour les acteurs dominants détenant à la fois des catalogues d’artistes et des festivals,
Une inflation des dépenses artistiques sur les “têtes d’affiche” > 45% d’augmentation des budgets artistiques entre 2015 et 2018 pour les festivals adhérents du SMA.

3. DES FINANCEMENTS PUBLICS EN BERNE

Un État qui s’est désengagé de nombreux festivals et qui ne semble pas encore avoir pris la pleine mesure de la situation, malgré la nomination d’un référent festivals au printemps 2018. En 10 ans, l’État a réduit de moitié le nombre de festivals subventionnés – 170 festivals en 2015 contre 342 en 2004*. [*source : commission culture du Sénat]
Pour les festivals adhérents du SMA, la part de l’État représente moins de 1,5% du budget global.
Les contraintes financières des collectivités territoriales amènent certaines d’entre elles à faire des choix, à rationaliser, à privilégier une finalité de marketing territorial, le plus souvent au détriment des projets plus modestes ou spécifiques.
En ce qui concerne les festivals du SMA, entre 2015 et 2018, on observe 13% de baisse des subventions de la Ville, 17 % des agglomérations, 19 % des départements, 7% des Régions.
Des projets impactés également par l’arrêt de certains dispositifs d’aide à l’emploi.
Des baisses de financements que certains festivals tentent de compenser en partie avec la sollicitation de fonds privés [+59% en moyenne entre 2015 et 2018 pour les adhérents SMA] ; une option toutefois difficilement soutenable à moyen terme — qui plus est avec les menaces pesant sur le mécénat — et qui est par ailleurs très utopique pour les évènements de taille modeste.

4. DE NOUVELLES OBLIGATIONS LÉGALES ET RÉGLEMENTAIRES TRÈS DIFFICILES À ASSUMER

Un contexte sécuritaire important depuis les attentats de 2015,
Aggravé en 2018 par la “circulaire Collomb” visant à facturer les organisateurs d’événements culturels (essentiellement musiques actuelles) des frais de police et de gendarmerie, jusqu’ici assurés par l’État, et qui font pourtant l’objet d’une mission régalienne,
Engendrant des surcoûts très importants > 19 % d’augmentation des coûts de sécurité privée entre 2015 et 2018 pour les adhérents SMA, sans compter donc les facturations liées à la “circulaire Collomb” qui vont surtout affecter les festivals en 2019
Une nouvelle législation sur les risques sonores inapplicable, dangereuse pour certaines esthétiques musicales et techniquement irréaliste, particulièrement pour les évènements en plein air.

Les conséquences et les risques sont majeurs pour les festivals et l’écosystème des musiques actuelles.

Renseignements sur https://www.vousnetespaslaparhasard.com

C’est avec tristesse et émotion que nous apprenons le décès de Jean-Pierre Tahmazian, survenu à l’âge de 78 ans. Co-fondateur en 1968 du label Black & Blue avec son ami Jean-Marie Monestier, il avait à cœur d’enregistrer les artistes que les deux hommes faisaient venir en France, souvent pour la première fois.

Parmi les trois centaines d’enregistrements figurant au catalogue du label, on notera pour la partie blues de grands noms comme Roosevelt Sykes, Jimmy Dawkins, The Aces, Pinetop Perkins, Koko Taylor, Jimmy Johnson, John Lee Hooker, Luther Allison, Otis Rush, Lonnie Brooks et tant d’autres encore.

En 2020, le label Black & Blues avait fait son entrée au Blues Hall Of Fame Français (à retrouver sur cette page)

Jean-Pierre Tahmazian était également un brillant photographe qui laisse derrière lui nombre de clichés d’une rareté et d’une qualité inestimable.

France Blues adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.