
mercredi 30 avril 2025
Quand le maire de Como, Mississippi, relaie la formidable aventure Muddy Gurdy à travers ces magnifiques images ! Voici ses mots :
« On ne sait jamais qui ou ce qui va arriver à Como, ni ce qui va en sortir. L’année dernière, ces musiciens français sont venus à Como et tous ceux qu’ils ont rencontrés les ont aimés. Ils se sont produits dans une salle à Como et dans plusieurs autres endroits, alors qu’ils étudiaient la musique de cette région et plus particulièrement le « Hill Country Blues ». Au fil des ans, Bill Wyman des Rolling Stones, Bonnie Raitt, Robert Plant, Paul Pena et d’autres nous ont rendu visite, ainsi que de nombreux fans de Blues. Como possède trois marqueurs de la Mississippi Blues Trail, et un quatrième est situé à quelques kilomètres au nord de la ville. J’espère que vous trouverez cette vidéo intéressante. »
Découvrez l’histoire de cette rencontre exceptionnelle entre la vielle et le blues du Nord Mississippi comme si vous y étiez !
Un projet à découvrir d’urgence sur http://www.hypnotic-wheels.com/
Au Sommaire :
• Junior Wells
-L’effronté du blues : Encore enfant, Junior Wells sortait son harmonica sans crier gare et se ruait sur les scènes des clubs de Chicago. Une insolence qui favorisera une intégration rapide parmi ses aînés prestigieux. Mais sa précocité n’était pas celle d’un écervelé. Car le bluesman ne négligeait rien. Ni les musiciens qui l’accompagnaient, les meilleurs de leur temps, ni ses influences variées, dont James Brown, ni son allure soignée, chaque cheveu bien plaqué, tout comptait. Junior Wells a tiré du blues crotté du Sud un style et une musique qui éveillent les sens. Un blues à son image, très mûr pour son âge.
-Unique en ses genres : Junior Wells a débuté très jeune auprès des créateurs expérimentés du blues moderne de Chicago issu du Delta blues. Mais il appartenait à la génération de ceux qui musclèrent le blues moderne pour créer le West Side Sound.
-Junior et son pote : Dès 1958, Junior Wells et Buddy Guy fréquentent les mêmes clubs, dont les fameux Pepper’s Lounge et Theresa’s Lounge. Pourtant leurs parcours vont d’abord diverger.
-Sélection discographique : La riche discographie de Junior Wells est relativement facile à retracer et se décline en trois parties principales : ses débuts et sa collaboration avec Mel London (1953-1963), les années 1960 à 1980 dominées par son association avec Buddy Guy, et sa fin de carrière. Par Daniel Léon
• Marcus King : Chez lui sur la route – À la tête d’un sextet complice, ce baroudeur de 22 ans a déjà illustré la sacrée maturité de sa guitare et de ses cordes vocales au service d’un rock ‘n’ soul ancré dans le Sud, vibrant sur les traces de Tedeschi-Trucks, de Warren Haynes, de l’Allman Brothers Band. Et d’autant plus aujourd’hui alors que paraît “Carolina Confessions”, troisième album qui révèle en grand ses talents de songwriter. Rencontre avec une relève avertie et investie. Par Nicolas Teurnier
• Doyle Bramhall II : Sort de l’ombre – Élevé entre la baie de San Francisco et Austin (Texas) où son père était au cœur de la scène blues renaissante dans les années 1970, Doyle Bramhall II s’est fait connaître comme guitariste des groupes d’Eric Clapton et de Roger Waters, ainsi que comme musicien de studio aux côtés du producteur Joe Henry. Bonne nouvelle : désormais jeune quinquagénaire, il est maintenant décidé à poursuivre une carrière solo régulière, sur scène comme sur disque. Par Éric Doidy
• Kirk Fletcher : Change de pointure – Kirk Fletcher a d’abord été de cette classe de guitaristes dont on recherchait avidement la moindre note sur les disques des autres, car il était un de ceux que “les autres”, les artistes de la Côte Ouest, appelaient en premier pour réussir leurs enregistrements ou leurs concerts. Puis il a publié des disques sous son nom, mais sans prendre le micro. Enfin, il a pris le contrôle total de son environnement et il s’est mis au chant. Il en parle avec bonhommie et humour, et surtout un profond amour pour la vie et ses semblables. Par Christophe Mourot
• Mamas Gun : La richesse des accords – Depuis sa création en 2007, le quintet londonien Mamas Gun dynamite les scènes et les enceintes du monde entier grâce à son cocktail de soul cuivrée, de funk ‘80s et de sunshine pop californienne. Rencontre avec Andy Platts, chanteur, guitariste et principal compositeur du groupe. Par Ulrick Parfum
• Lindsay Beaver : Foi de battante – Avec “Tough As Love” sorti cet automne sur Alligator Records, la chanteuse-batteuse canadienne fait un bond dans la lumière et expose son approche sans concession d’un rock ‘n’ roll-R&B bien à elle. Présentations. Par André Hobus
• Aretha Franklin : London calling – Activiste précoce de la soul – et toujours en activité, avec son label Soul Music –, le Britannique David Nathan a noué très tôt une relation particulière avec Aretha Franklin, qu’il a souvent interviewée à partir des années 1960. De retour de la cérémonie hommage qui s’est tenue à Détroit fin août dernier, il a bien voulu revenir avec nous sur un parcours commun personnel et professionnel de plus de cinquante ans. Par Frédéric Adrian
• Lucky Millinder : Jump and jive – Lucky Millinder ne lisait pas la musique ni ne jouait d’un instrument ; toutefois, cet animateur talentueux a réalisé l’exploit de maintenir un grand orchestre en activité de 1940 au milieu des années 50. Son secret : une bonne connaissance de la scène du jazz alliée à une fine appréciation des goûts du jour et un vrai flair pour recruter les vedettes de demain. Il ouvrira ainsi les portes de la réussite à Tab Smith, Wynonie Harris, Bull Moose Jackson, Big John Greer, Annisteen Allen et bien d’autres qui deviendront des habitués des charts R&B. Par Alain Tomas
• Dave Keller : Chaque âme conte – Bien installé dans le Vermont, non loin de la frontière canadienne, Dave Keller n’a pas les deux pieds dans le même sabot. Depuis une vingtaine d’années, le chanteur- guitariste oscille entre blues et soul et multiplie les rencontres à chacun de ses enregistrements. À 51 ans, il publie son album le plus engagé, fruit d’une virée au Texas produite par Jim Gaines, connu pour son travail avec Santana, Stevie Ray Vaughan et John Lee Hooker. Par Julien Crué
• Michelle David & the Gospel Sessions : En prise directe – Bien installée sur la scène néerlandaise et dans le nord de l’Europe, la tornade Michelle David se prépare à déferler sur la France avec ses Gospel Sessions, soit le projet qui associe la chanteuse originaire de Caroline du Nord aux guitaristes hollandais Onno Smit et Paul Willemsen. Au programme, première distribution française d’un album du groupe et copieuse liste de concerts dans les prochains mois… Rencontre avant la vague ! Par Frédéric Adrian
• J.P. Bimeni : Voir plus loin – Originaire du Burundi, réfugié au Pays de Galles, vivant aujourd’hui à Londres, J.P. Bimeni s’est taillé un chant soul en puisant chez Otis Redding et dans les affres de sa propre histoire. Il le dévoile en grand sur “Free Me”, premier album publié chez Tucxone Records. Par Julien D.
• Theotis Taylor : Portée céleste – Sauvée de l’oubli par la fondation Music Maker, la musique du nonagénaire Theotis Taylor nous parvient aujourd’hui parée de nouveaux arrangements. Une histoire et une réussite émouvantes. Par Julien Crué
• Nola French Connection Brass Band : Jeu en cascade – Après avoir arpenté les clubs et les rues de Paris, cet octette explosif passe à la vitesse supérieure avec la sortie d’un premier album et un programme chargé en concerts. Passionnés et militants, ils sont déterminés à importer en France la culture des brass bands qu’ils ont eu l’occasion de pratiquer à sa source, La Nouvelle-Orléans. Rencontre avec deux de ses membres, le trompettiste- chanteur Hippolyte Fevre et le tromboniste Nicolas Benedetti. Par Frédéric Adrian
• La face cachée d’Hyleen – Avec son deuxième album “B-Side”, la chanteuse et guitariste française de 27 ans continue d’explorer le groove en dévoilant les faces cachées de sa personnalité. Au chapitre : émotions à fleur de mots et cordes sensibles. Rencontre. Par Mathieu Bellisario
• Delvon Lamarr Organ Trio : Hammond piquant – Débarqués sans frapper dans le salon feutré du soul jazz, les beats lourds de David McGraw, les cordes psyché-rock de Jimmy James et l’orgue de Delvon Lamarr ont réveillé une audience confortablement installée. Chaussures sales sur le tapis et jeans graisseux sur le canapé en velours, le trio de Seattle est venu rénover le genre. Par Franck Cochon
• William Z. Villain : L’art de la bascule – Un an et demi après son premier album, ce surprenant couteau suisse publie un successeur qui élargit son horizon peuplé d’une multitude d’influences et empreint d’un magnétisme sans âge. Par Julien D.
• Robert Johnson : Un nouvel éclairage – Quatre-vingt ans après sa mort, la musique et la vie de Robert Johnson continuent à fasciner, mais sa personnalité reste un mystère, dans l’ombre de sa formidable légende… Alors qu’il semblait que les derniers témoins avaient disparu, voilà qu’apparaît A.C. Anderson, demi-sœur de Johnson, qui a décidé à 92 ans de raconter son histoire à Preston Lauterbach, auteur il y a quelques années d’un ouvrage de référence sur les débuts du chitlin’ circuit. Si le livre n’est pas attendu avant le printemps 2020, Lauterbach a bien voulu nous ouvrir l’appétit avec un aperçu du travail en cours … Par Frédéric Adrian
• Thomas Doucet & the G Lights : (Re)créer et transmettre – Vainqueur cette année du prix Soul Bag au tremplin des Rendez-Vous de l’Erdre et du prix révélation à celui de Blues sur Seine, le quartette de Thomas Doucet vit la soul intensément. Présentation d’un combo gagnant. Par Christophe Mourot
+ Hommages à Otis Rush, Tony Joe White, Eddie C. Campbell.
Et plus de 190 chroniques de CD, livres et DVD …
Renseignements et abonnements sur http://www.soulbag.fr/
Témoignage de trois expéditions à travers le Tennessee et le Mississippi avec quelques écarts de route vers l’Arkansas et la Louisiane, ce livre n’est pas une galerie de paysages en forme de carte postale, c’est l’instantané de la vie et de l’environnement de ce petit coin de Sud profond.
On y retrouvera les souvenirs sous-jacents de l’esclavage, la rudesse des champs de coton, les vapeurs de l’alcool de contrebande et les effluves de la soul food, cette cuisine imaginée par les Noirs à partir des ingrédients que les Blancs jugeaient impropre à leur consommation et devenue aujourd’hui populaire dans toute l’Amérique du Nord …
Outre les clichés de la talentueuse Sylvie Bosc, vous pourrez y lire les commentaires de 52 personnalités du Blues qui livrent leur ressenti sur une photo qui leur a été soumise … Des anecdotes touchantes, émouvantes, drôles parfois, offertes par des personnes qui ont la particularité d’être musiciens, auteurs, cinéastes, journalistes, producteurs, photographes, plasticiens, directeurs de musées, etc.
Avec les textes de : Paul E. Benjamin – Hervé Joachim – Bruce Iglauer – Yann Malek – Stef Sanseverino – Cyril Maguy – Robert Terrell – Paul Deslauriers – Dawn Tyler Watson – Art Tipaldi – Jay Sieleman – Sharon McConnell-Dickerson – Joe Farmer – Barbara Newman – Jean Guillermo – Bernard Sellam – Fred Chapellier – Greg Zlap – Denis Agenet – Patrick « Sib » Sibilli – Tim Sampson – Mireille Martin-Auger – Shakura S’Aida – Pertti Nurmi – Nico Wayne Toussaint – Andrzej & Danuta Matysik – Jean-Marie Périer – Dave Raven – Mike Vernon – Behgam Kazemzadegan – Trond Johnsen – Jacques Périn – Mick Kolassa – Etienne Mortini – Manu Lanvin – Jérôme « Jerry T. » – Michael « Hawkeye » Herman – Vincent Granata – David Baerst – Tia Gouttebel – David Evans – Roser Infiesta Mrs. Zumel – Tony Coleman – Davide Grandi – Boris Hrepić – Alan Govenar – Watermelon Slim – Jacques Morgantini – Frédéric Pellerin – Shirley Waring – Mr Sipp – Marko Balland …
« Mississippi, Terre de Blues » – Volume 1
132 pages – format A4 à l’italienne
Les Editions de l’Osgracq
ISBN : 979-10-95929-35-2
Prix Public : 30 Euros
Commandes sur le site de l’éditeur : http://www.editionsdelosgracq.com/
• Sharde Thomas : L’étoile montante du fife and drum – par Victor Bouvéron
Dans l’atmosphère morose actuelle, heureusement quelques lueurs viennent de ci, de là. Sharde Thomas, avec son fifre et son sourire, en est une. Dans le sillage de son grand-père, Othar Turner, cette artiste pétrie de talent prolonge l’histoire du fife and drumavec la manière, en composant elle-même, en jouant avec son groupe ou en se mêlant à d’autres aventures comme celle de « Mississippi Muddy Gurdy ». Invitée du Bay-Car Blues Festival début novembre, elle a accepté de nous parler un peu d’elle et de sa musique. Récit de « l’étoile montante du fife and drum » dans ce numéro.
• Lazy Lester : Le « Faire Traîner » a perdu son maître – par Stéphane Colin
Stéphane Colin revient sur la disparition de Lazy Lester avec quelques souvenirs de « bon temps roulé » à MNOP…
• William Ferris à Montpellier : « I am a Man » exposition et conférences – par Gilbert Guyonnet
Gilbert Guyonnet nous raconte la venue de William Ferris à Montpellier pour l’exposition « I Am A Man », ainsi de de James Meredith, entre autres invités. Une vidéo exclusive faite par Victor Bouvéron en fin d’article est à voir absolument.
• Alain Giroux : Bye Bye Alain – par André Fanelli
André Fanelli rend un hommage à Alain Giroux, musicien et ami, récemment disparu.
• Keesha Pratt : « Croyez-y ! » – par Monte “The Blues Stalker” Adkison (traduction Marin Poumérol)
Découverte d’une formidable artiste de soul et de blues victorieuse de l’IBC, Keeshea Pratt, dont nous ne devrions pas tarder à entendre parler en Europe… vu son talent.
• Chroniques (reviews) :
De très nombreuses chroniques des disques et livres que nous avons aimés sont à découvrir dans ce numéro ; à ce sujet, ne loupez pas le très chouette bouquin de notre collaborateur et ami Christian Béthune sur Lucille Bogan : une petite perle !
c’est à découvrir sur www.absmag.fr
Dixiefrog, tout le monde connait, c’est le label français de référence qui depuis des décennies propose un catalogue colossal et particulièrement bien nourri de tout ce que le blues compte de diversité ! D’Eric Bibb à Popa Chubby, de Blues Power Band à Rosedale, de Little Bob à Sue Foley ou encore de Neal Black à Nico Wayne Toussaint, nombreux sont les artistes qui ont eu l’honneur d’inscrire leur nom sur la longue liste des artistes Dixiefrog …
Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que pour bien préparer les fêtes, du 1er au 20 décembre 2018, le label à la grenouille vous propose une opération exceptionnelle en soldant avant l’heure tout son catalogue au prix dingue de 5 Euros pour les anciennes références et de 10 Euros pour les nouveautés 2018 !
Les nouveaux albums de Rosedale, Fred Chapellier, Imperial Crowns, Eric Bibb, Ian Siegal, etc. à seulement 10 Euros et toutes les références du back catalogue à 5 Euros … Vous en rêviez ? Dixiefrog l’a fait ! Précipitez-vous sur www.bluesweb.com !
Le samedi 15 décembre, Fred Cruveiller Blues Band fêtera la sortie de son troisième album, « To Live Another Day », aux « Marins d’Eau Douce » (Ramonville Saint Agne) en collaboration avec la Toulouse Blues Society et KBKC. Quelques amis musiciens de talent viendront les rejoindre sur scène pour l’occasion et vous pourrez vous procurer l’album sur place.
On vous attend nombreux et motivés pour cette soirée exceptionnelle !
La fin de l’année sera donc chargée pour le trio toulousain qui s’envolera pour Memphis en janvier prochain pour porter les couleurs de la France à l’International Blues Challenge …
Vous pouvez suivre toute l’actualité de Fred Cruveiller Blues Band sur le site du groupe : https://www.fredcruveillerbb.com/
Les photographies de Sylvie Bosc sont exposées actuellement et jusqu’au 15 avril 2019 au Blues Hall Of Fame de Memphis … La Blues Foundation organisera une réception lors de son passage dans le cadre de l’International Blues Challenge. C’est une nouvelle forme de consécration pour notre amie photographe qui prend une place de plus en plus importante dans le milieu du blues mondial !
Voilà comment la Blues Foundation présente l’événement :
Vernissage de l’Exposition de photographies de Sylvie Bosc
Mercredi 23 janvier 2019 à 12h00
Musée du Blues Hall of Fame – 421 S. Main St.
« Mississippi, Terre de Blues » est une exposition de photographies de l’artiste française Sylvie Bosc. Pendant quatre ans, Sylvie a parcouru le Delta pour explorer sa musique et sa culture, le blues. Rejoignez-nous au Blues Hall of Fame pour une réception avec Sylvie qui sera présente pour discuter de son travail.
Annonce sur le site de la Blues Foundation
Dans le cadre des activités menées par France Blues et l’European Blues Union, nous avons été contactés par notre correspondant Bulgare qui se montrait intéressé par le fait d’inviter CadiJo après l’avoir découvert au travers d’une de nos présentations. En quelques échanges de mails, ce fut chose faite et à son retour, CadiJo à tenu à nous faire part de son expérience ! On lui laisse donc la parole …
Dobar den (bonjour)
Invité par Boris Totev, de la Bulgarian Blues Association, je me suis produit à Sofia, au Delta Blues Bar, accompagné par des musiciens locaux, le samedi 17 novembre dernier.
Dès mon arrivée à l’aéroport, Georgi Dimov, le patron du Delta Blues Bar m’accueillait pour me conduire à mon hôtel tout proche du lieu du concert. Pendant tout le séjour, on s’est occupé de moi avec une rare et amicale hospitalité. Le vendredi soir, nous sommes allés, avec Boris, à une jam jazz au Jazz Bar qui fait le coin de la rue où se trouvent mon hôtel et le Delta Blues Bar. Les musiciens que j’ai vus là, avaient un niveau époustouflant. Be-bop, swing, jazz cubain, etc., tout y est passé avec brio, panache, émotion et virtuosité. J’ai joué avec eux Alligator Bogaloo de Lou Donaldson et c’était un vrai régal.
Le samedi soir, j’ai fait connaissance, à la balance, avec les musiciens qui allaient m’accompagner. Je leur avais envoyé quelques morceaux que je voulais jouer pour l’occasion et ils les avaient déjà répétés, avant que je ne mette un pied en Bulgarie, pour m’accompagner au mieux, ce qui fut le cas. Un grand merci donc à Denis Apov (guitare acoustique) pour la partie acoustique particulièrement bien appréciée du public. Toute ma gratitude pour Miroslav (guitare électrique), Axel Yordanov (batterie) et Youlian Traykov (basse) pour le set électrique, qu’ils ont assuré de main de maître et qui a énergisé le public comme il se devait. Mes blues en Français ont reçu un accueil attentif et chaleureux grâce à ces musiciens qui, ne me connaissant pas la veille, ont su porter mon répertoire à la hauteur de mon exigence artistique. C’est ça le blues!
Mes remerciements vont aussi à Georgi Dimov pour son accueil dans ce lieu très sympathique qu’est le Delta Blues Bar et bien sûr à Boris Totev pour sa disponibilité de tous instants et l’organisation de cet évènement , qui m’a permis aussi de rencontrer l’harmoniciste hongrois Andras Kohalmi ainsi que d’autres musiciens et participants à la jam qui a suivi.
Les gars, vous savez quoi ? Je reviens quand vous voulez… Blagodarya (merci)!
CadiJo