Ernie Johnson : La Soul du kid de Winnsboro Ernie Johnson est en couverture de ce numéro 81 d’ABS Magazine. C’est un plaisir et un honneur. Né à Winnsboro, en Louisiane, il n’a commencé à chanter professionnellement qu’après avoir déménagé à Dallas, Texas, où il a formé le groupe The Soul Blenders. Il a derrière lui une carrière dense, tant du point de vue discographique que scénique. Plusieurs fois, les chemins de votre magazine et de cet artiste soul reconnu se sont croisés ces dernières années, que ce soit à Austin, Texas, lors du Eastside Kings Festival, ou lors du Porretta Soul Festival en Italie. C’est là qu’ABS Magazine l’a rencontré, en juillet dernier, et s’est entretenu avec cet artiste talentueux et affable. Par Dave Thomas et Jean-Claude Morlot
Going Up The Country : Aux couleurs du Sud profond À propos du livre de Marina Bokelman et David Evans, « Going Up The Country, Adventures In Blues Fieldwork In The 1960s », préface de Stephen Wade, University Press of Mississippi / Jackson. Fin 1965, l’étudiante en anthropologie Marina Bokelman croise le chemin d’un étudiant en ethnomusicologie, David Evans. Elle est amatrice de Folk music (Pete Seeger), lui est amoureux de Blues. C’est le début d’une histoire commune, de voyages et de rencontres racontés dans ce livre passionnant. Par Gilbert Guyonnet
Gerry Hundt : Génération montante du Chicago blues Au sein de la génération montante du blues à Chicago, Gerry Hundt est un musicien à ne surtout pas ignorer. Multi-instrumentiste, il a fait son apprentissage dans un nombre conséquent de groupes avant de passer chez Nick Moss à la mandoline, piano et guitare dès 2003, puis de s’associer avec Corey Dennison depuis 2013 et, plus récemment, d’apparaître en one-man band ou comme membre du groupe The Dig 3. ABS a souhaité en savoir plus sur ses débuts, sa carrière et ses projets. Par Robert Sacré
Un regard sur l’Afrobeat : Autour du disque de Ferry Djimmy and His Dji-Kins, « Rythm Revolution » Lorsque Arvern’ Blues Society Magazine a été créé, en 2001, Marin Poumérol avait eu l’idée d’un « slogan » pour qualifier ce que nous souhaitions modestement tenter d’apporter dans cette revue : « Un autre regard sur la musique afro-américaine et son environnement ». Bien que passionnés de blues, rhythm’n’blues, soul, gospel, force est de constater que les frontières entre les genres musicaux sont néanmoins parfois ténues et qu’un style ou même un genre peut être inspiré par un autre. Ainsi, dans l’article consacré en son temps par Jean-Pierre Urbain à l’AACM, les ponts entre le Jazz Avant-Garde et le Blues avaient été évoqués. À d’autres reprises, ces passerelles ont fait l’objet de notes ou d’articles. Alors, forcément, lorsque l’on découvre « Rythm Revolution », l’album de Ferry Djimmy, artiste originaire du Bénin, on ne peut s’empêcher de penser au funk, à James Brown… Occasion s’il en est pour parler de l’Afrobeat en partant du disque de ce musicien pour le moins singulier. Par Patrick Derrien
Les chroniques de disques, outre quelques nouveautés splendides – dont le CD de Stan Mosley pour Dialtone Records ouvre le bal – et un choix de très intéressantes rééditions, ouvrent elles aussi, dans le “Not Blues But”, le dialogue avec d’autres idiomes : musiques africaines, jazz, musique cubaine. À découvrir.
ABS est un magazine trimestriel online gratuit : « il suffit d’un click pour s’abonner ! » www.absmag.fr
Le Musée Européen du Blues s’agrandit et l’extension en cours de réalisation sera présentée au public le samedi 1er avril 2023 à 15 heures. Les visiteurs pourront y découvrir des nouveautés telles que le Blues Hall of Fame Français, des espaces dédiés à Chicago, à l’Alabama, à Bobby Rush -le parrain du Musée-, et enfin un centre de documentation sur le blues !
Les soirées du 31 mars et du 1er avril seront présentées par les Yokatta Brothers feat. Willie Mehto, chanteur et harmoniciste finlandais qui collabore avec le groupe depuis 2017, année où ils avaient enregistré un premier album en commun.
Comme toujours, dans une ambiance digne des Juke Joints du Sud des Etats-Unis, La Maison du Blues vous proposera un bar et une petite restauration concoctée avec talent et passion par son équipe de bénévoles. Les portes ouvrent à 19h pour vous permettre de prendre l’apéritif et de diner avant le concert qui débute à 21h. Par respect pour les artistes et pour le public, il n’y a pas de service pendant le concert, il vous est donc demandé d’arriver au moins une heure avant si vous voulez diner.
La salle de concert ne pouvant accueillir que 70 personnes, il est indispensable de réserver à l’avance !
La Maison du Blues / Musée Européen du Blues 42 rue du 11 novembre 1918 41320 Châtres-sur-Cher
Élément incontournable de la programmation des Rendez-vous de l’Erdre, le Tremplin Blues permet chaque année aux amateur.ice.s de blues de se produire dans des conditions professionnelles. En formation musicale ou en solo, professionnel.le ou non, le tremplin est ouvert à tou.te.s dans la limite de 6 membres par groupe.
Une commission d’écoute constituée d’amateur.ice.s et de professionnel.le.s sélectionne 6 finalistes parmi les candidatures reçues, lesquels se produisent sur scène lors de la finale les samedi 2 et dimanche 3 septembre 2023 pendant le festival. À l’issue des prestations scéniques, un jury de spécialistes désigne les trois lauréat.e.s du Tremplin Blues et de nombreux prix spéciaux sont attribués.
Participez au Tremplin Blues en envoyant votre candidature avant le 23 avril 2023 !
Pour vous inscrire, envoyez :
Une démo (4 titres dont une reprise d’un standard de Blues) en format .mp3
Un lien vers une vidéo du groupe
Une présentation détaillée de la formation (biographie en format .pdf et photos)
Ces documents sont à envoyer par voie numérique ou postale à l’adresse suivante : tremplinblues@rendezvouserdre.com ou Association culturelle de l’été Festival Les Rendez-vous de l’Erdre / Tremplin Blues 10, allée Duquesne – 44000 Nantes
Gagnants de l’International Blues Challenge en 2022, les WACKY JUGS ont reçu différents prix de programmation aux USA pour 2023, le premier d’entre eux étant une participation à la Legendary Rhythm&Blues Cruise en mer des Caraïbes … L’occasion pour nos représentants Français d’aller se frotter au gratin de la scène américaine mais aussi et surtout de se faire remarquer ! France Blues a tenu à recueillir à chaud les premières impressions de Jack Titley, le frontman du quintet breton …
« On a vraiment reçu un super accueil sur la croisière, tant par l’organisation que par les autres musiciens, mais surtout par le public qui a beaucoup apprécié notre approche authentique du blues. C’était très intense, vingt concerts par jour pendant sept jours! On en a donné quatre pour notre part, et on n’a pas eu le temps de voir tous les autres. Coup de cœur pour Keb Mo, Terrance Simien et sa fille Marcella, Victor Wainwright et Southern Avenue. Mais en gros il y’avait une bonne partie des meilleurs artistes du style au monde, c’est donc une expérience incroyable. Nous avons fait plein de belles rencontres et nous aurons une première couverture de Big City Blues Magazine normalement. Bref un franc succès. On peut s’attendre à retourner plusieurs fois aux States dans les années à venir. »
Une belle consécration pour un groupe qui a su saisir l’opportunité qui lui était offerte en allant défendre sa musique à L’International Blues Challenge et qui, à force de talent et de volonté, a su convaincre non seulement le jury mais aussi et surtout le public !
Une place en finale à l’Orpheum Theatre pour le duo White Feet – Nasser Ben Dadoo et une trentaine de minutes de showcase au Hard Rock Café pour les jeunes de The International Crossroads Project méritaient bien un petit teaser de plus … Voilà qui est fait ! Encore bravo et merci aux deux formations qui représentaient France Blues cette année à l’International Blues Challenge.
Vous pouvez revivre l’International Blues Challenge 2023 et le périple En Terre de Blues qui l’a accompagné en lisant le récit complet de la quinzaine sur Zicazic …
Comment résister au plaisir de vous présenter un petit teaser sur lequel vous pourrez juger par vous-même de l’atmosphère qui règne autour des groupes présentés par France Blues à l’International Blues Challenge 2023 … La jeunesse de The International Crossroads Project qui après avoir joué à Radio Memphis et à la Stax Music Academy se produira aujourd’hui dans le cadre du Youth Showcase … L’expérience et le talent de Nasser Ben Dadoo White Feet qui tentera ce soir de s’extraire des demi-finales pour, peut-être, rejoindre demain le top du top à L’Orpheum pour la grande finale … Du bonheur à l’état brut !
Au terme de deux quarts de finale très disputés, White Feet Nasser Ben Dadoo & Matthieu Tomi, le solo-duo représentant France Blues à l’International Blues Challenge s’offre dès demain une demi-finale …
Malheureusement, nous amis présentés par Toulouse Blues Society, Doc Lou & The Roosters, s’arrêtent aux portes de la demi-finale malgré un parcours très convaincant !
C’est avec beaucoup d’émotion et après 25 ans d’organisation de soirées, concerts et festivals avec le Avignon Blues Festival puis le Blues Rock Festival de Chateaurenard que l’association « LA VOIX DU BLUES » s’arrête et met fin à ses activités.
L’équipe avait envie de vous offrir le documentaire « LA VOIX DU BLUES – Retour sur 22 ans de festival » réalisé par Tibo Degraeuwe, partenaire vidéo de Ti and Bo – Turning Image and Blues Organisation qui a été présenté pour la première fois en ouverture de la toute dernière soirée du 20 janvier dernier.
Ce documentaire retrace l’épopée de l’association fondée par son président Michel Laporte de 1998 jusqu’à aujourd’hui. Le dernier souhait de l’équipe serait que ce documentaire soit vu de tous et que le public qui a suivi le festival et apporté son soutien indéfectible depuis le début puisse (re)découvrir les artistes qui ont fait la renommée de cette magnifique organisation !
C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris la disparition de Denise Bariviera, un des piliers incontournables de l’équipe du Cahors Blues Festival qu’elle faisait rayonner depuis des années par sa gentillesse, son dévouement, sa joie de vivre et sa bonne humeur. Véritable passionnée de blues appréciée par les artistes, par les bénévoles et par les festivaliers, Denise avait été surnommée « Mamy Blues » par ses amis qui n’oublieront jamais ses grands éclats de rires, ses petits mots réconfortants et le traditionnel FéneBlues qu’elle leur offrait chaque année lors d’un grand moment de convivialité.
France Blues adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous les amis du Cahors Blues Festival.
Envie d’évasion ? Besoin de vous reconnecter à la vie en musique ? Black Legends vous offre un shoot salvateur de bonnes vibrations soul, gospel, motown, disco, funk, hip hop et R&B…
Sur scène, les artistes retracent un siècle de musique afro-américaine à travers 37 tableaux mythiques qui résonnent avec l’Histoire. De Cab Calloway à Beyonce, en passant par Ray Charles, Otis Redding, Tina Turner, Aretha Franklin et Withney Houston. Les tableaux s’enchaînent à un rythme fou, dans un tourbillon de 200 costumes. Les 6 musiciens sont en transe, les 14 chanteurs dansent de toute leur âme… Et le public est possédé par le groove. Parce que c’est ça, l’âge d’or de la Soul Music. Du concentré d’énergie !
Black Legends est le plus bel hommage à la musique afro-américaine, un hymne à l’amour et à la différence. Prenez votre billet pour le Soul Train live…
La silhouette d’un esclave apparaît sur le tristement célèbre Code noir, qui, en 1685, donnait tous les droits aux propriétaires blancs occidentaux. L’homme se déploie à partir du sol, se lève, retombe… Pour, quelques instants plus tard, devenir l’un des premiers danseurs du Cotton Club, ouvert à Harlem en 1920
Ainsi s’ouvre Black Legends, grande fresque musicale qui, en 36 tableaux, retrace presque un siècle de la musique afro-américaine : du Cotton Club, donc, à l’élection de Barack Obama en passant par l’avant-guerre et la lutte pour les droits civiques.
Pour cette revue musicale destinée à tous les publics, 20 chanteurs, danseurs et musiciens s’activent sur un plateau où les instruments résonnent live : guitare, basse, batterie et cuivres. On s’émeut à l’écoute de » Strange Fruit », « A Change is Gonna Come » ou « Free », on danse sur « ABC », « Crazy in Love », le disco et le hip hop. Au fil des tableaux, on suit la lutte pour l’émancipation des Noirs américains, la violente absurdité de la ségrégation, la lutte pour les droits civiques, l’affirmative action et un espoir qui se concrétise enfin avec l’élection de Barack Obama, sans pour autant, hélas, occulter le racisme systémique américain.
En une heure trente, tous les grands noms de la musique noire américaine répondent présents, incarnés par des chanteurs et danseurs de haute voltige. Les costumes, les décors et le son épousent toutes les époques.