France Blues

Les éditions Camion Blanc sortent, ces jours-ci, les deux nouveaux ouvrages de David Baerst. Ces derniers sont consacrés à la scène blues française et à l’impact de cette musique dans notre pays. Il y revient sur l’arrivée des sons afro-américains dans l’hexagone et dresse les portraits d’une bonne centaine d’artistes, parmi les plus représentatifs du genre. Ces présentations sont agrémentées de nombreuses interviews, au même titre que les autres chapitres qui évoquent les sessionmen (Eric Sauviat, Michel Gaucher, Slim Batteux etc.) ou encore les rapports entre le blues et le cinéma en France (avec des témoignages de Bertrand Tavernier, Bob Swaim, Richard Bohringer…), le blues et la littérature française (ponctué par un entretien avec l’écrivain et ancien directeur de la Série Noire Patrick Raynal), le blues et la radio (agrémenté par une interview de Georges Lang d’RTL), le blues et la presse écrite (Jacques Périn de Soul Bag témoigne) tout en rendant hommage à quelques figures incontournables (Sebastian Danchin, Jean-Pierre Vignola…). La préface a été écrite par le chanteur-guitariste texan Neal Black (l’auteur tenait à la présence d’un américain connaissant parfaitement le sujet). Les 1500 pages (au total) vous réserveront encore d’autres surprises et le tout est agrémenté par une soixantaine de photos, prises tout au long des pérégrinations de Dazid…

Il sera également possible de se procurer les livres sous le format Kindle, pour les amateurs de technologies numériques. Ceux qui restent fidèles au papier pourront trouver leur bonheur sur tous les sites connus (Fnac, Amazon, Decitre, Chapitre etc.) et chez leur libraire préféré…

Renseignements sur http://www.camionblanc.com/

Deux Stéphanois, Thibaud Degraeuwe et Vincent Hugo, passionnés de Blues depuis de nombreuses années, ont découvert le 7 mai 2011 un artiste de Chicago, Toronzo Cannon, lors d’un concert organisé au Climax Club Legend à Riotord (Haute-Loire). Ils sont tombés sous le charme de cet artiste aux influences Hendrixiennes, de ce show-man venu de la Windy City. Peu connu en France, cet artiste a attiré leur attention et ils ont entretenu avec lui une correspondance via les réseaux sociaux …

Ils apprennent que ce même artiste est de retour en France en mars 2013 pour une nouvelle tournée. L’occasion est trop belle et ils saisissent cette opportunité afin de réaliser un de leurs rêves : « suivre un artiste de Blues sur une tournée, vivre avec lui, … » Ils le contactent donc afin de lui proposer de tourner quelques images de ses shows et ainsi faire connaître plus largement cet artiste et sa musique en France. Il les met en relation avec son tourneur ayant lui même son band, Gaspard Ossikian du Gas Blues Band, très connu dans le blues hexagonal. Il est ravi de l’idée et les autorise à venir sur plusieurs dates. À la suite de ces dates, Thibaud (qui est Régisseur et Technicien vidéo à l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne), réalise un teaser

Ils se rendent compte ensuite qu’il y a la possibilité de réaliser quelque chose de plus grand, de plus gros qu’un simple portrait d’artiste mais de s’intéresser à cette musique Blues en général, de la présenter à un public non initié qui peut parfois avoir un à-priori négatif …

De fil en aiguille, ils rencontrent diverses personnes et découvrent divers lieux … Francis Rateau et Cédric Vernet du Blues Café Live que Thibaud rejoint pour assurer les captations pour les artistes et la promotion de l’émission pour les saisons 2013-2014 et 2014-2015, Gérard Herzhaft, historien du Blues et musicologue récompensé par le « Keeping the Blues Alive Award » de la prestigieuse Blues Foundation de Memphis dans la catégorie littérature pour l’ensemble de son œuvre sur le blues.

Le projet grossit et un documentaire version long métrage, sur le thème du Blues, se dessine, continue à s’étoffer avec de nouvelles rencontres, notamment dans le Sud avec Donald Ray Johnson et avec une légende du blues en France Benoît Blue Boy. Des connexions et des images sont réalisées à Chicago, autant de matière qui vient se greffer au projet.

Au final, il en ressort un film documentaire de 1h10, intitulé « To me that’s the Blues », dont voici la Bande Annonce :

Aujourd’hui, les deux complices sont à la recherche de diffuseurs afin de présenter à un plus large public le fruit de plus de deux ans de prises de vue et de travail. Si vous êtes intéressé par une diffusion dans votre festival, si vous souhaitez écrire un article dans votre journal ou tout simplement les rencontrer, ils sont à votre disposition.

Qui arrêtera les County Jels ? Mettez leur des amplis, une batterie et des micros, enfermez le tout dans un studio et vous verrez défiler devant vous pas moins de 100 ans d’histoire de la musique américaine. Du blues, ce bleu qui colle à l’âme comme à la peau.

Car la musique du diable, elle s’insinue dans votre âme, par le biais d’une rencontre avec le diable lui-même comme Robert Johnson, ou avec un vieux disque de John Lee Hooker, même – et surtout –, lorsqu’on est né dans l’Hexagone comme Julien AUDIGIER, le batteur, Eric SAUVIAT et Sébastien CHOUARD aux guitares et Laurent COKELAERE à la basse.

Ce blues qu’ils ont exploré de fond en comble depuis leurs tous débuts et qui encore aujourd’hui et jusqu’au jugement dernier, les animera. Une flamme qui ne s’éteint jamais, cette flamme des combattants des Douze Mesures.

Mais c’est qu’ils ont fait leur classe avant de devenir musiciens de première classe, accompagnant tout ce que la France compte comme chanteurs. Backing band idéal mais aussi groupe soudé, car ce sont avant tout quatre amis fous de blues, qui revisitent avec leur touche magique, teintée de virtuosité, d’authenticité et surtout de passion, cette musique éternelle qui un matin – ou un soir enfumé –, les a saisis pour jamais les lâcher.

Aujourd’hui, leur nouvel album en poche, dont la pochette a été dessinée par le Grand Jano, grand amateur des douze mesures devant l’Eternel, est riche de toutes leurs influences et l’on y entend aussi bien des covers de grands classiques mais aussi et surtout leurs propres compositions et leur propre vision de la musique ; une musique chaude, chaleureuse, faite pour être partagée.

Cet album unique, riche et intense, intelligent et touchant, mais surtout fleurant bon le Delta pour les titres acoustiques et les rues du Chicago des années 50 pour leur hard blues, ils ont commencé à le défendre sur scène, car oui, ça se partage un truc pareil et devant leur public, ils font parler la poudre ! La rythmique plombée et lourde à souhaits, les solos vertigineux de Seb, ceux d’Eric, brillants et lumineux, bref, une fois les amplis branchés, c’est la décharge électrique assurée. Et ça envoie du lourd, du vrai, du roots, de l’Histoire, car oui, ils racontent une histoire.

C’est authentique, ça sent la bière, la sueur, le blues donc et le rock’n’roll qui coulent de leurs veines, bleues aussi. pas d’artifices, sur scène, c’est un vrai show , ça sonne et l’on s’en souvient longtemps encore après que le dernier potard ait été tourné.

Préparez-vous, les desperados débarquent !

https://www.facebook.com/countyjels
http://www.atlantidemusic.biz/

58 dates de concert à venir dont 19 dates en 1ère partie de Johnny Hallyday en 2015. Une question essentielle alors se pose : Le Blues est il véritablement mort ? Le diable semble pourtant bien vivant et Manu Lanvin & The Devil Blues sont prêts à vous le prouver !

MANU LANVIN AND THE DEVIL BLUES 2015 :

17 AVR – PAU (64) – LE SHOWCASE
18 AVR – PERPIGNAN (66) – LE VINOCHOPE
24 AVR – PRINTEMPS DE BOURGES (18) – LA PLEINE LUNE
25 AVR – PRINTEMPS DE BOURGES (18) – LE BUREAU
26 AVR – PRINTEMPS DE BOURGES (18) – PUB O’BRIAN
07 MAI – SAVIGNY LE TEMPLE (77) – L’EMPREINTE
22 MAI – BOURGOIN – JAILLEU (38) – LES ABATTOIRS
24 MAI – PAGNY SUR MOSELLE (59) – AMERICAN SHOW – PBT
29 MAI – NEUCHATEL (CH) – ROCK THE NIGHT FESTIVAL
30 MAI – PARIS (75) – LE GLAZ’ART
05 JUIN – MONTAIGUT (31) – FESTIVAL GUITARE EN SAVE
06 JUIN – SATHONAY (69) – SATHONAY BLUES FESTIVAL
08 JUIN – VELAUX (13) – AP LIVE VELAUX
11 JUIN – GENEVILLIERS (92) – PRIVATE EVENT
21 JUIN – GUERANDE (44) – FETE DE LA MUSIQUE – PBT
25 JUIN – PAYERNE (CH) –  RED PIGS FESTIVAL
26 JUIN – MONTALIVET (33) – SHOW BIKE
27 JUIN – CHOLET (49) – ESTIJAZZ

Suite de la tournée sur http://www.manulanvin.com/

Partenariat France Blues & la Scène Jean-Roger Caussimon
Le samedi 30 mai 2015
« La fête du blues » à Tremblay en France
A l’occasion de l’Assemblée Générale de France Blues et du concert de Sugaray Rayford organisé par L’Odéon-Scène Jean-Roger Caussimon

Après Versailles (78) à la Royale Factory, Nargis (45) au Martin Pêcheur, L’Isle d’Abeau (69) à la Blues Café party, c’est à L’Odéon à Tremblay en France (93), 1 Place du bicentenaire de la Révolution Française, que se tiendra la 4éme assemblée générale de France Blues, le samedi 30 mai 2015 de 16 à 18 heures.

C’est dans ce lieu qu’oeuvre la Scène Jean Roger Caussimon, réputée en Île de France pour sa programmation blues.

Au programme de cette journée :

une exposition photos de :
YANN CHARLES http://captured-live.fr/
ALAIN HIOT www.flickr.com/photos/yoyo95280/sets/

Une exposition de cigar box et guitares-bidon de Joël Poupeau (Blues Guitar France) www.blues-guitares.fr/a-propos.php

Un avant-concert gratuit en 2 parties de 18 h 15 à 19 h à l’auditorium (dans la limite des places disponibles) avec :

GAËLLE BUSWEL www.gaelle-buswel.fr/
DOMINIQUE BRUNEAU https://www.facebook.com/leftydom

Et bien entendu le concert Blues du soir à 21h00 avec Sugaray Rayford et en première partie Jersey Julie Band

Réservation auprès de la Scène Jean Roger Caussimon au 01.49.63.42.90 ou reservations.odeon@tremblayenfrance.fr

Vous avez peut être croisé Jacques Moury Beauchamp à l’occasion du festival TERRI’ THOUARS BLUES où son exposition « BLUESCAPES » – Paysages du Delta, Mississippi se visitait à la médiathèque … Retrouvez Les triptyques de sa série « Mississippi Delta » qui seront accrochés du 4 avril au 30 mai dans les locaux du studio de communication visuelle FlaVisual.

FlaVisual
4 Rue de Loches
37150 BLÉRÉ
02 47 79 09 32

Rendez-vous le vendredi 10 avril à 19h pour un vernissage en musique (avec la complicité de Jörg Petersmann)

Renseignements sur www.jacques-moury-beauchamp.com